Dimanche 12 janvier, Donald Trump a de nouveau mis en garde l’Iran dans un message posté sur Twitter.
A la mémoire des 176 victimes de la destruction d’un avion de ligne, abattu, "par erreur", par l’Iran, des étudiants ont manifesté, samedi 11 janvier, rapporte RTL. Mais, la police iranienne a dispersé ces rassemblements dans la capitale iranienne. Sur Twitter, Donald Trump a, une nouvelle fois, mis en garde le régime de Téhéran. Ce message a été diffusé au lendemain d’un premier message exhortant les dirigeants iraniens à ne pas commettre "un autre massacre de manifestants pacifiques".
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Le locataire de la Maison Blanche, a également rappelé que des milliers de personnes ont déjà été tuées ou emprisonnées par l’Iran. "Et le monde vous regarde", a-t-il écrit. "Plus important, les Etats-Unis regardent". Il a ainsi, fait référence aux manifestations qui ont éclaté mi-novembre en Iran. En effet, après l’annonce d’une forte augmentation du prix de l’essence, une forte mobilisation avait eu lieu faisant plus de 300 morts, selon l’ONG Amnesty International.
Cette mise en garde de Donald Trump intervient dans le cadre d’une relation très tendue entre les deux pays, à cause de l’élimination du puissant général Qassem Soleimani, le 3 janvier dernier. L’Iran a ainsi, promis une vengeance au bon endroit et mercredi 8 janvier, les forces armées iraniennes ont tiré des missiles sur des bases abritant des soldats américains en Irak, mais aucune victime n’a été déplorée.
Face à toute cette situation très tendue, le numéro un américain a indiqué être toujours prêt à discuter avec l’Iran "sans condition préalable", selon le ministre américain de la Défense, Mark Esper. Les Etats-Unis sont prêts à évoquer avec la République islamique "une nouvelle voie, une série de mesures qui feraient de l’Iran un pays plus normal", a-t-il poursuivi.
Concernant l’élimination de Q. Soleimani, plusieurs membres de l’administration Trump ont réaffirmé, dimanche, que les informations collectées par le renseignement américain justifiaient bien la décision de le tuer.
Sur la chaîne NBC, Robert O’Brien, conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, a confirmé que ces renseignements montraient que les Iraniens s’intéressaient à des installations américaines dans la région. "Ils voulaient faire des victimes parmi les soldats, les marins, l’armée de l’air, ainsi que les diplomates", a-t-il martelé. Selon lui, "la menace était imminente".
"Une attaque de grande ampleur allait avoir lieu dans les jours à venir, dans plusieurs pays et plus importante que les précédentes", a renchéri Mark Esper sur CBS. D’après ses dires, "elle était de nature à nous amener à un conflit ouvert avec l’Iran".
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