L’affaire avait fait grand bruit sur les réseaux sociaux. Le mercredi 18 mars, un employé du TCO âgé de 60 ans se rendait au commissariat du Port affirmant avoir été victime d’une attaque à caractère terroriste au niveau de l’avenue Rico Carpaye au Port.
Michel Eckert, entailles au bras, assurait aux policiers qui ont recueilli sa déposition qu’il avait désarmé l’homme menacant avant de prendre la fuite.
Une histoire montée de toute pièce.
La première expertise psychiatrique n’était pas signée,le tribunal ordonne d’en faire une deuxième.
Cest pourquoi le procès est renvoyé au 8 juillet 2021.
Confondu par ses empreintes, les enquêteurs avaient fini par conclure que le couteau avait été directement acheté par le plaignant.
Placé en garde à vue dans les locaux de la sûreté départementale, Michel Eckert, l’ancien employé du TCO qui assurait avoir été poignardé par un homme au Port aurait tout inventé.
D’importants moyens policiers avaient été mobilisés dans au Port après sa dénonciation des faits, qui se sont avérés être entièrement fictifs.
À l’issue de sa garde à vue, le parquet de Saint-Denis avait décidé de poursuivre Michel Eckert pour "dénonciation d’un délit imaginaire". Des faits passibles d’une peine de six mois d’emprisonnement et de 7500 euros d’amende.