L’employé du TCO qui avait mis en alerte le commissariat du Port et une partie des effectifs de la BAC de Saint-Denis en inventant de toute pièce une attaque terroriste au Port devait être présenté aux juges ce lundi 1er février.
L’affaire avait fait grand bruit sur les réseaux sociaux. Le mercredi 18 mars, un employé du TCO âgé de 60 ans se rendait au commissariat du Port affirmant avoir été victime d’une attaque à caractère terroriste au niveau de l’avenue Rico Carpaye au Port.
Affichant des entailles au bras, l’homme avait laissé sur place un couteau, affirmant que ce dernier avait été utilisé par l’assaillant pour l’attaquer au corps. Il assurait aux policiers qui ont recueilli sa déposition qu’il avait désarmé l’homme avant de prendre la fuite.
Le procès est renvoyé au 11 février prochain.
Confondu par ses empreintes, les enquêteurs avaient fini par conclure que le couteau avait été directement acheté par le plaignant.
Placé en garde à vue dans les locaux de la sûreté départementale, Michel Eckert, l’ancien employé du TCO qui assurait avoir été poignardé par un homme au Port dans des circonstances rapidement assimilées à un acte terroriste, aurait en réalité tout inventé.
Présenté ce lundi 1er février aux juges du tribunal correctionnel, il encourt une peine de prison ferme. D’importants moyens policiers avaient été mobilisés dans la ville du Port après sa dénonciation des faits, qui se sont avérés être entièrement fictifs, au commissariat du Port. À l’issue de sa garde à vue, le parquet de Saint-Denis avait décidé de poursuivre Michel Eckert pour "dénonciation d’un délit imaginaire". Des faits passibles d’une peine de six mois d’emprisonnement et de 7500 euros d’amende.