Comme le révèle la préfecture de La Réunion, une importante opération de contrôle des pêches, réalisée dans la ZEE de Juan de Nova, a permis de procéder au déroutement puis à la saisie d’un navire de pêche taïwanais en infraction.
Cette opération de contrôle des pêches a été réalisée dans la ZEE de Juan de Nova. La préfecture de La Réunion révèle que cette opération de contrôle orchestrée en pleine mer a permis de procéder au déroutement puis à la saisie d’un navire de pêche taïwanais en infraction.
Le 14 février 2018 : "le navire palangrier « Home Sheen » a été intercepté en action de pêche non autorisée dans la ZEE française de Juan de Nova par le patrouilleur des Forces armées de la zone sud de l’océan Indien « Le Malin »".
La préfecture de La Réunion précise que "l’équipe de contrôle du « Malin » est montée à bord du navire en infraction et a immédiatement fait procéder au relevage des apparaux de pêche".
L’inspection du navire a révélé la présence d’environ 60 tonnes de poissons constitués majoritairement de thonidés.
"Il a été procédé à l’appréhension du produit de la pêche et du matériel de pêche à bord. Le navire a alors été dérouté vers le port de Longoni où il est arrivé le 16 février".
Sur la base de ces constatations : "la saisie du navire a été décidée après consultation du parquet de Saint-Denis. Celle-ci a été confirmée par le juge des libertés et de la détention, qui a fixé à 30 000 euros le montant de la caution permettant la mainlevée de la saisie".
Pour plus de précision : le « Home Sheen », palangrier de 41,8 mètres de long, pêchait dans le canal du Mozambique avant de pénétrer dans la ZEE française de Juan de Nova. Il est désormais détenu au port de Longoni, à Mayotte.
Ce type d’opérations, coordonnée par le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) de La Réunion, s’inscrit dans le cadre général de "l’action de l’État en mer et plus particulièrement dans celui du plan régional de contrôle des pêches mis en œuvre par le préfet de La Réunion pour le bassin Sud océan Indien. Elle confirme la volonté de la France de protéger les ressources halieutiques des eaux des îles françaises Eparses du canal du Mozambique dont la gestion est confiée à l’administration des Terres australes et antarctiques françaises".