Placé en détention provisoire au centre pénitentiaire de Domenjod, Johan Soares Da Silva a finalement été remis en liberté. Condamné à 12 ans de prison en Angleterre, il ne sera pas remis aux autorités britanniques qui le réclament.
Selon nos confères de Clicanoo, le scaphandrier Johan Soares Da Silva a été remis en liberté "sur décision de la chambre d’instruction de la cour d’Appel".
Cet homme ne sera donc pas remis aux autorités britanniques. Employé - en intérim - sur le chantier de la Nouvelle Route du Littoral, ce scaphandrier portugais a été interpellé à son domicile en juin dernier car il était recherché par Interpol.
Mais le 20 juillet dernier, l’extradition de cet homme a été invalidée. Selon nos confrères de Clicanoo : "la Haute juridiction a estimé que le scaphandrier ne pouvait pas être légalement remis à la justice britannique. Elle a ordonné le renvoi du dossier devant la chambre de l’instruction autrement composée, qui a ce mardi statué une nouvelle fois sur la procédure".
En 2003, cet homme vivait à Ashford - en Angleterre - lorsqu’il a été interpellé après avoir tiré sur son ex-femme, la mère de sa fille. Interpellé et placé en détention provisoire, le tireur a bénéficié d’une remise en liberté conditionnelle, mais il a alors fui l’Angleterre, direction la métropole.
Le quinquagénaire a alors passé huit ans dans l’Hexagone avant de retourner en Angleterre, en 2011. L’affaire n’étant pas classée, John Soares Da Silva a alors de nouveau été incarcéré, puis remis en liberté conditionnelle avant d’entamer une nouvelle cavale, en 2012.
Condamné - en son absence - à douze ans de réclusion criminelle, John Soares Da Silva était, depuis quatre ans, sous le coup d’un mandat d’arrêt international.
Scaphandrier - en intérim - sur le chantier de la Nouvelle Route du Littoral (NRL) depuis le début de l’année 2016, le quinquagénaire a finalement été arrêté vendredi 24 juin. Et c’est sous une fausse identité que cet homme a réussi à se faire embaucher en intérim en tant que scaphandrier.
Les forces de l’ordre ont pu retrouver sa trace grâce à une photographie postée sur un célèbre réseau social.