Kélonia est une institution marine qui a pour but de protéger le patrimoine culturel et naturel de l’île de la Réunion. Des soigneurs d’animaux, spécialisés dans le traitement des tortues marines, s’occupent de centre d’observation marin.
Les différentes tortues existant dans l’Océan Indien
Il existe au total sept principales espèces de tortues marines. Sur cet ensemble, cinq d’entre elles vivent dans les eaux de l’Océan Indien. Pour mieux comprendre les tortues marines vivantes dans la zone de l’Océan Indien, voici les différents types qu’on peut rencontrer.
La tortue franche, pesant entre 120 et 150 kg, mesure 110 à 13 cm. Cette espèce est largement répandue dans le Sud-ouest de l’Océan Indien. Egalement appelées tortues vertes, les jeunes tortues franches sont généralement carnivores. Toutefois, leur régime alimentaire change une fois devenues adultes. Elles préfèrent alors brouter les herbiers sous-marins.
La tortue imbriquée doit son nom à ses écailles épaisses qui se chevauchent. Elle porte également l’appellation de tortue à écailles ou tortue caret. On la trouve essentiellement sur les récifs de coraux au niveau des pentes externes. Son alimentation est composée d’éponges, coraux, oursins, et crustacés. Elle se distingue par un bec crochu ressemblant à un faucon et dont elle se sert pour nourrir. Ce bec lui vaut son nom anglais « hawksbill turtle ».
La tortue caouanne est la plus agressive des tortues de mer. Elle est aussi connue sous la dénomination de "loggerhead", elle dispose de mâchoires puissantes qui lui permettent de briser les carapaces des crustacés et les coquilles des mollusques, sa nourriture principale. Son espace biologique est les eaux chaudes des tropiques ou les mers plus tempérées.
La tortue olivâtre est connue comme étant la plus petite tortue marine. Se nourrissant essentiellement d’invertébrés, elle a la particularité de pondre des œufs par milliers sous 3 à 4 jours. Le phénomène est connu sous le nom d’"Arribadas". Toutefois, le lieu de ponte varie d’une plage à l’autre. Sur certains sites, elles pondent en solitaire.
La tortue luth est la dernière tortue marine qu’on rencontre dans l’Océan Indien. Elle est d’ailleurs la plus grosse des tortues marines avec un poids allant de 500 à 900 kg pour 190 à 230 cm. Elle dispose d’une carapace dépourvue d’écaille et recouverte de cuir. Son mode alimentaire est constituée de méduses et de calamars. Ce reptile peut supporter de vivre jusque dans des eaux froides profondes à températures très basses.
Kélonia, un lieu d’observation des tortues marines
Cet établissement a pour vocation principale de partager le patrimoine culturel de la Réunion. Elle sensibilise dans la même foulée le grand public ainsi que les écoles et les invite à prêter attention à l’environnement qui entoure les tortues marines.
Grand protecteur de la faune marine, Kélonia tend également à développer les programmes de recherches et de conservation de ces espèces de tortues marines. Le centre est d’ailleurs soutenu par mes autorités par le biais du ministère de l’environnement. Celui-ci avait autorisé en 1994 d’arrêter l’élevage commercial des tortues et a ordonné un moratoire pour permettre la reconversion de la Ferme Corail. Pour rappel, cette ferme s’occupait de la transaction des tortues et l’exploitation devait être surveillée au plus haut point. C’est dans ce sens que le ranch a été transformé en centre de recherche pour les tortues marines. Kélonia a été inauguré le 18 août 2006.
Récemment, un parcours muséographique a été mis en place par Kélonia afin de sensibiliser les visiteurs sur la nécessité et la difficulté, de concilier économie, social, environnement et culture. Pour ce faire, il a fait appel aux sciences humaines mais également à la biologie. Ils souhaitent ainsi découvrir les caractéristiques exceptionnelles des tortues marines ainsi que la diversité des liens entre la société humaine et animale.
Les programmes d’étude et de conservation auxquels s’associe Kélonia permettent d’entretenir et de faire vivre l’espace de sensibilisation. Un financement estimé jusqu’à 9 675 405,07 euros a d’ailleurs été engagé par la Réunion.
Pour plus d’informations concernant le coût des travaux ainsi que pour visiter Kélonia, vous pouvez visiter le site de l’établissementKélonia Vous y trouverez tous les détails concernant les soigneurs de Kélonia ainsi que la structure de l’association.