Découvrez les coulisses d’une siumulation de crash. Ce nouvel exercice est actuellement mis en place pour permettre l’instauration du dispositif spécifique « ORSEC aéroport Roland Garros ». Il s’est hier déroulé à l’aéroport Rolland Garros.
Pour la sécurité de l’aéroport de l’île de la Réunion ainsi que des civils, un nouvel exercice de simulation a été mis en place. Celui-ci consiste tester en temps réel et en grandeur nature le dispositif spécifique "ORSEC aéroport Roland-Garros".
Cette simulation de crash - grandeur nature - a eu lieu hier après-midi à l’aéroport Roland Garros. Pour cet exercice, les responsables ont dû mobiliser plus de 30 services avec la participation de 650 acteurs ainsi que 110 véhicules. Ces infrastructures avaient été réparties un peu partout sur le site ainsi que dans les abords immédiats de la zone aéroportuaire.
Le but est surtout de prévenir les accidents d’aéronefs sur l’aéroport de Rolland Garros. Les procédures ainsi que les règlementations à suivre ont tous été consignés dans un document de planification dont dispose le préfet de la Réunion. Dans ce papier sont inscrits tous les moyens à mettre en place si jamais un tel événement venait à se produire, comme le précise la journaliste d’Antenne Réunion Virgine Barret.
Pour pouvoir bien appliquer cet exercice ainsi que les procédures à suivre, comme mentionnées dans le document. L’entraînement a impliqué la participation de partenaires privés comme publics. Même en situation d’envergure, les activités professionnelles et commerciales n’ont pas été suspendues pour autant. Il en a été de même pour l’accès du grand public à l’aérogare, comme l’a informé dans un communiqué de presse le préfet de la Réunion.
Cet exercice est le garant d’éventuels crashs aériens meurtriers, comme pour le cas du crash éprouvant d’un DC10 de la Turkish Airlines en forêt d’Ermenonville, le 3 mars 1974. Suite à son décollage de l’aéroport d’Orly, l’avion avait perdu tout contrôle soudainement. Il s’est abîmé à quelques kilomètres de Senlis. Tout le monde se rappellera également de la date marquante du 20 janvier 1992, un Airbus A320 s’était écrasé près du mont Sainte-Odile, en Alsace. L’accident avait causé 87 victimes et 9 rescapés. Des exemples qui montrent à quel point des défauts de fabrication peuvent être mortels.