L’accord signé entre Téhéran et les grandes puissances concernant le nucléaire prévoyait un seuil de 3,67%, bien loin des 60%.
Dans une déclaration commune ce jeudi 9 juin, Berlin, Londres et Paris ont appelé l’Iran "à accepter maintenant de toute urgence l’accord sur la table" depuis mars pour que le pacte de 2015 qui doit empêcher l’Iran de fabriquer la bombe atomique soit de nouveau activé.
Ils sont unanimes. D’un commun accord, les États-Unis, la France, la Russie, la Chine et le Royaume-Uni se sont convenus de ne jamais mener une guerre nucléaire.
Le chef de la diplomatie irakienne Fouad Hussein a appelé l’Iran et les Etats-Unis à entamer des négociations directes au sujet du nucléaire.
Lors d’un entretien téléphonique avec le secrétaire d’État américain Antony Blinken, le Premier ministre israélien Naftali Bennett a demandé l’arrêt immédiat des négociations sur le programme nucléaire iranien.
Le chef de la diplomatie française s’est entretenu, mercredi 1er septembre, avec son homologue iranien, Hossein Amir-Abdollahian. Lors des échanges, Jean-Yves Le Drian, a appelé l’Iran une "reprise immédiate des négociations" sur son programme nucléaire.
Samedi 28 août, le guide suprême iranien Ali Khamenei a accusé le président américain Joe Biden d’avoir les "mêmes" exigences que son prédécesseur Donald Trump sur le nucléaire iranien.
Alors que les échanges diplomatiques pour sauver l’accord de 2015 sont au point mort, la République islamique serait en train d’accélérer le rythme de production d’uranium hautement enrichi, selon l’Agence internationale de l’énergie atomique mardi 17 août.
D’après l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), le stock d’uranium enrichi de l’Iran est 16 fois supérieur à la limite autorisée.
Selon l’agence officielle Irna, l’Iran va commencer à enrichir l’uranium à 60 %. Une décision condamnée par la France.
Téhéran estime que l’incident qui a touché l’usine d’enrichissement d’uranium de Natanz, dimanche 11 avril, est un acte de sabotage. L’Israël est soupçonné d’être l’auteur de ce coup.
Au lendemain du lancement de nouvelles cascades de centrifugeuses dans l’installation nucléaire de Natanz (Iran), un accident est survenu dans cette usine.
Malgré une interdiction aux termes de l’accord sur le nucléaire iranien de 2015, l’Iran a pris la décision de mettre en service des cascades de centrifugeuses modernisées.
Bien que Téhéran refuse d’engager un dialogue direct avec les Américains concernant l’accord nucléaire, Washington a réaffirmé, lundi 1er mars, que les Etats-Unis étaient prêts à rencontrer les dirigeants iraniens.
A l’issue d’une réunion virtuelle entre les chefs des diplomaties française, britannique, allemande et américaine, Washington consent à faire des efforts pour une relance de l’accord nucléaire conclu avec l’Iran.
"L’Iran - je le dis clairement - est en train de se doter de la capacité nucléaire", a révélé, dimanche, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian auprès du Journal du Dimanche.
Le président iranien, Hassan Rohani, a accusé Israël de vouloir créer l’anarchie après l’assassinat de Mohsen Fakhrizadeh, un scientifique de haut rang dans le programme du nucléaire iranien.
Les inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ont constaté que l’Iran a stocké 2 105,4 kg d’uranium enrichi alors que la limite autorisée est de 202,8 kg.
Le projet de résolution déposé par les Etats-Unis visant à prolonger l’embargo sur les armes en l’Iran n’a pas obtenu les voix requises pour son adoption.
Sur Twitter, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a annoncé que les restes de l’accord sur le nucléaire ont été vendus par la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni.
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