Les habitants, en colère contre l’arrivée de migrants sur l’île, visent les structures humanitaires qu’ils accusent de favoriser l’immigration.
Les organisateurs du mouvement des "Forces vives" à Mayotte souhaitent poursuivre la mobilisation face à l’insécurité qui règne sur l’archipel. Ils ont appelé à "intensifier les actions".
Depuis plusieurs semaine, Mayotte est en proie a de nombreuses scènes de violences.
Ce mercredi s’ouvre une deuxième journée d’affrontements entre les forces de l’ordre et les jeunes mahorais, qui expriment leur colère face au manque de transports scolaires.
Les Jeux des Îles de l’Océan Indien auront lieu dans une semaine à l’île Maurice. Encore une fois, les athlètes mahorais seront privés du pavillon tricolore. Des manifestations de soutien ont en conséquence été organisées à Mayotte et en France métropolitaine afin de dénoncer cette situation.
Des maires ont décidé d’apporter leur appui aux manifestants qui militent contre la délivrance de cartes de séjour aux Comoriens, devant la préfecture de Mayotte.
Le Collectif des citoyens de Mayotte et l’intersyndicale appellent à manifester devant le tribunal mardi août. Deux manifestants des mouvements sociaux sur l’insécurité sont poursuivis pour violences sur personne dépositaire de l’autorité publique.
Le secrétaire général de la préfecture et sous-préfet, Eric de Wispelaere, a reçu le Collectif citoyen de défense des intérêts de Mayotte (Codim) à la suite d’une nouvelle bousculade mardi et la mise en place de force de police mercredi matin.
Le Premier ministre Edouard Philippe a présenté les grands axes d’un "plan pour l’avenir" de Mayotte. Des "mesures d’urgence" ont été égalements adoptées pour rétablir la sécurité, lutter contre l’immigration clandestine mais aussi préserver un "tissu économique" qui "reste fragile".
Le département de Mayotte vit au rythme des contestations depuis le 20 février 2018. Ces manifestations ont entraîné la mise en place de plusieurs barrages perturbant les déplacements des habitants, des véhicules administratifs ou sanitaires, mais entraînant surtout la fragilité économique de l’île.
Cela fait déjà 6 semaines que Mayotte vit au rythme du mouvement de contestation des Mahorais. Cette crise réduit fortement les équipes en milieux hospitaliers. Pour leur venir en aide, médecins, infirmières et aides-soignants sont arrivés en renfort de La Réunion.
Il y a deux semaines, 18 policiers Réunionnais se sont rendus à Mayotte pour assurer la sécurité des Mahorais, en étroite collaboration avec les policiers de l’île Vanille. Reportage sur le terrain, à leurs côtés.
"Il faut une discussion ferme et confiante avec les Comores si l’on veut trouver les éléments d’une solution durable à Mayotte", a annoncé le Premier ministre Edouard Philippe lors de la séance des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale.
Mayotte est à bout de souffle. Après plus de six semaines de conflit, l’économie mahoraise est particulièrement touchée. Stations-service, tourisme... Tous font les frais de ce mouvement de contestation de la population.
La préfecture de Mamoudzou annonce que pendant les dernières 24 heures, deux situations sanitaires critiques ont eu lieu dans le département. Des cas liés avec les conditions de circulation.
Selon les résultats publiés par la préfecture, Ramlati Ali (LREM) a été réélue députée, ce dimanche, à Mayotte contre son rival Elad Chakrina (LR).
Le comité de coordination des élus de Mayotte a annoncé dimanche que les services publics des collectivités rouvriraient lundi 26 mars.
"C’est la plus grande maternité de France voire d’Europe", répète en boucle tout le personnel de la maternité du centre hospitalier de Mayotte (CHM).
Pour la première fois depuis le début des manifestations à Mayotte, la communauté comorienne se mobilise.
La situation est de plus en plus tendue à Mayotte. L’initiative d’un collectif des habitants a fait réagir la ministre des Outre-mer.
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