Marlène Oulédy décide de retrouver son identité réunionnaise 40 ans après avoir été déportée de La Réunion vers l’Hexagone. Elle est une enfant de la Creuse et souhaite changer son nom de famille.
A Saint-Paul, à Grande Fontaine, 47 hommes et femmes reconnus comme "Enfants de la Creuse" ont partagés une journée culture vendredi. L’occasion de renouer avec leur patrimoine dont ils ont été éloignés il y a une cinquantaine d’années.
Patrick Savigny, âgé de 63 ans, est un enfant de la Creuse. Il a été emmené en métropole à l’âge de 12 ans. Après avoir fait sa vie, il a décidé de prendre un aller simple pour retrouver ses origines sur notre île. Il s’est néanmoins retrouvé à la rue, avec un sac à dos, malgré des retrouvailles avec son frère qui ne l’a pas accepté.
Afin d’honorer la mémoire des "enfants de la Creuse", une stèle commémorative a été inaugurée le jeudi 17 février en présence du ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, et de la représentante de la Fédération des enfants déracinés des DROM, Valérie Andanson.
Des retrouvailles émouvantes, celles de 4 sœurs. Elles ne s’étaient pas réunies depuis plus de 50 ans. 3 d’entre elles ont été arrachées à leur histoire et envoyé dans la Creuse lorsqu’elles étaient enfants. Ce dimanche matin, les sœur Borelle se sont retrouvées sur la tombe de leurs parents au cimetière de St-Leu.
Un centre de mémoire pour les Réunionnais de la Creuse devrait voir le jour à Guéret en Nouvelle Aquitaine, annoncent nos confrères de France 3, à proximité du Foyer des Jeunes Travailleurs qui sera rénové pour l’occasion. Pour la porte-parole de la Fédération des Enfants Déracinés des Départements et Régions d’Outre-Mer, c’est un vrai symbole.
Plusieurs Réunionnais de la Creuse sont rassemblés ce samedi après-midi à l’Hôtel de ville de Saint-Denis. Certains renouent avec leurs racines pour la première fois. Plusieurs annonces ont été faites à cette occasion.
L’arrivée d’une vingtaine de Réunionnais enfants de la Creuse, ils seront au total plus de 70 ce week-end à participer à un grand rassemblement. Certains renouent avec leurs racines pour la première fois. C’est le cas de Christine et de Jean-Charles.
Vingt-et-un enfants de la creuse atterissaient ce mardi 1er décembre à La Réunion. Au total, 70 enfants coupés de leurs racines par l’Etat français entre 1962 et 1984 afin de repeupler les départements touchés par l’exode rural sont attendus ce week-end.
Le conseil départemental de La Réunion et le ministère des Outre-mer ont signé, le 4 avril 2019, une convention transférant la prise en charge de l’accompagnement des "Réunionnais de la Creuse" au département de La Réunion.
Marlène Oulédi fait partie des Réunionnais envoyés au plus jeune âge en Creuse. De retour dans son île, elle vient de mettre la main sur des documents qui la rapprochent de son histoire.
"Enfant de la Creuse", Marlène Oulédy a connu l’exil forcé dès l’âge de 4 ans, comme des milliers de Réunionnais. Partageant son histoire dans un livre, elle est l’invitée du 12h30 d’Antenne Réunion.
Le rapport "Étude de la transplantation de mineurs de La Réunion et France hexagonale" a été remis aujourd’hui à la ministre des Outre-Mer, Annick Girardin, par les membres de la Commission temporaire d’information et de recherche historique.
Des personnes envoyées en métropole alors qu’ils étaient enfants sont de retour à La Réunion pour rencontrer leurs familles. Parmi eux, Marlène, n’a pas réussi à reprendre contact avec ses proches. Jean-Lucien a repris contact avec des cousins mais cherche aussi à retrouver son père.
Chargée de faire la lumière sur l’Histoire des Enfants de la Creuse, la Commission d’experts gouvernemental a mis en ligne un questionnaire à destination des victimes. Objectifs : mieux recenser les victimes mais égamement "mieux connaître leur histoire et mieux définir leurs besoins".
Le dossier sur les enfants de la Creuse envoyés de La Réunion vers la Métropole entre 1963 et 1982 ne cesse de s’épaissir. Plus de 2 000 personnes ont déjà été identifiées comme enfants de la Creuse. Anne David, 49 ans, vient tout juste de découvrir ses origines réunionnaises et bénéficie du programme d’aide de retour à La Réunion. Elle est de retour pour la première fois dans l’île ce jeudi.
Hier, le Ministère des Outre-mer a accueilli la deuxième réunion du groupe de suivi des mesures annoncées par la ministre des Outre-mer en avril dernier en faveur des ex-mineurs déplacés dits "Réunionnais de la Creuse".
Jean-Thierry Cheyroux est l’un des enfants de la Creuse. Emmené dans le Gers à l’âge de 7 ans, il est revenu à La Réunion cette année pour la première fois 49 ans plus tard. Suite à un appel lancé dans le Journal Télévisé d’Antenne Réunion, il a retrouvé les membres de sa famille restés à La Réunion.
Les enfants de la Creuse, ce sont 1600 Réunionnais arrachés à leur famille pour être envoyés en métropole entre 1963 et 1982. L’histoire est aujourd’hui étudiée par une commission d’experts. Une réunion s’est déroulée ce mardi matin à la préfecture en présence de Jean-Thierry Cheyroux, de retour sur son île natale après 50 ans d’exil.
Un demi-siècle après avoir été arraché à ses proches, Jean-Thierry Cheyroux, l’un des enfants de la Creuse, est arrivé aujourd’hui à La Réunion. Le jour de son arrivée, il a lancé un appel en direct dans le Journal Télévisé d’Antenne Réunion pour retrouver sa famille perdue de vue.
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