Jannik Sinner a été deux fois contrôlé positif au clostébol en mars dernier. L’Agence internationale pour l’intégrité du tennis a décidé de le blanchir, un choix que le joueur français ne comprend vraiment pas.
Lucas Pouille n’a pas pris de gants pour évoquer sa stupeur après le blanchiment du numéro 1 mondial après deux contrôles antidopage positifs.
"Faut peut-être arrêter de nous prendre pour des cons", a fulminé le tennisman français sur le réseau social X. Il était choqué de voir que Janik Sinner n’a pas écopé d’une suspension malgré la présence de produit dopant dans son corps. Ses tests sont revenus positifs, il y a 5 mois. Interrogé par RMC, l’ancien numéro 10 mondial du circuit ATP ne décolère pas et le dit clairement. "Je pense qu’on n’est pas tous logés à la même enseigne", déclare-t-il.
"Je pense à des joueurs comme Mikael Ymer, qui a été banni quasiment deux ans pour trois no show alors qu’il n’a jamais été pris pour quelconque substance. Et là, on a un joueur numéro un mondial qui a été pris de manière étrange", rajoute le joueur français.
Selon les explications du tennisman italien, le fautif est son kinésithérapeute qui lui a procuré des soins sans mettre des gants alors qu’il a utilisé un produit contenant du clostébol sur ses plaies. Face à cet argument de défense, Lucas Pouille reste dubitatif. "Je voyage avec un kiné depuis plus de dix ans, à chaque fois avant de me masser et après l’avoir fait, il se lave les mains", dit-il.
D’après le vainqueur du tournoi de Metz en 2017, Sinner doit être sanctionné par une suspension : "À partir du moment où tu as été testé positif, tu dois prendre comme tout le monde".
Lucas Pouille n’en démord pas. "Quand on veut se faire passer pour un sport irréprochable, on n’annonce pas six mois après que notre numéro 1 mondial et vainqueur du premier Grand Chelem de l’année a été contrôlé positif à une substance", juge le natif de Grande-Synthe.
Faut peut être arrêter de nous prendre pour des cons non .. ?
— Lucas Pouille (@la_pouille) August 20, 2024