Lundi 15 janvier, Rafael Nadal a accepté le rôle d’ambassadeur au sein de la Fédération saoudienne de tennis (STF), considérant ce titre comme une représentation du "potentiel" que la monarchie du Golfe possède pour devenir un acteur majeur du monde sportif à l’avenir.
"Partout où vous regardez en Arabie saoudite, vous voyez la croissance et le progrès et je suis heureux d’en faire partie", a affirmé le Majorquin de 37 ans cité dans un communiqué de la Fédération saoudienne de tennis (STF). Le joueur aux 22 titres du Grand Chelem a ensuite ajouté : "je continue à jouer parce que j’aime ce sport. Mais au-delà du jeu, je veux aider (le tennis) à se développer dans le monde entier et il y a un vrai potentiel en Arabie saoudite", rapportent les médias francophones comme France 24.
Dans sa fonction d’ambassadeur, l’Espagnol consacrera une partie de son temps au royaume chaque année, travaillant en collaboration avec la Fédération pour promouvoir le développement du tennis national. De plus, la mise en place d’une nouvelle Académie Rafael Nadal est prévue, conformément aux plans de la fédération. "Les enfants regardent l’avenir et j’ai vu qu’ils étaient passionnés de sports... Je veux les encourager à prendre une raquette et profiter des bénéfices d’une vie saine", a écrit ’Rafa’ sur son compte X.
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Depuis quelques années, l’Arabie saoudite a exploité le sport en tant que levier diplomatique, investissant dans des événements majeurs tels que la Formule 1, la Moto GP, le circuit de golf LIV, le football (candidate exclusive pour la Coupe du monde 2034) et le tennis. En 2023, le royaume a organisé son premier tournoi ATP, le Next Gen à Jeddah, avec des matchs d’exhibition mettant en vedette des têtes incontournables comme Novak Djokovic ou le jeune prodige Carlos Alcaraz.
Le contrat de cinq ans avec l’ATP pour le Next Gen souligne l’engagement saoudien à intégrer le tennis dans son calendrier international, prévoyant une série de futurs tournois. Malgré cela, la monarchie, premier exportateur mondial de pétrole, fait face aux critiques pour ce qu’on appelle le "sportwashing", une tentative de redorer sa réputation en dépit des préoccupations des défenseurs des droits de l’homme et des organisations environnementales.
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