Novak Djokovic a été initialement autorisé à participer à l’Open d’Australie après avoir obtenu une dérogation par la fédération de tennis australienne.
Les autorités australiennes ont annulé le visa de Novak Djokovic. Ce dernier est prié de quitter le pays, il ne pourra pas ainsi, participé à l’Open d’Australie, rapporte RTL.
Mercredi 5 janvier, le visa du numéro un mondial du tennis a été annulé à l’aéroport de Melbourne, plusieurs heures après son atterrissage.
Selon les douanes, le joueur est dépourvu des documents nécessaires à l’entrée dans le pays et qu’il devait re-décoller pour rentrer en Serbie.
La chaîne rappelle que les organisateurs du tournoi ont indiqué fin septembre, que pour pouvoir participer à l’Open d’Australie, il est impératif d’être complètement vacciné.
Pourtant, le statut vaccinal de Novak Djokovic est inconnu, et il a indiqué qu’il s’agit d’une "affaire privée". Le Serbe a toutefois, obtenu une dérogation par la fédération de tennis australienne afin de pouvoir se rendre en Australie pour disputer le premier tournoi du Grand Chelem de l’année.
Après l’annonce de cette autorisation, le joueur a été dans le collimateur de la classe politique australienne. D’après la presse australienne, la raison de l’annulation du visa ne serait pas en lien direct avec l’obtention de son exemption. Le joueur n’a pas effectivement rempli le bon formulaire pour faire sa demande de visa et le visa qu’il a demandé n’autorise pas de dérogation médicale.
Le Premier ministre australien Scott Morrison a laissé entendre que le joueur pourrait "être renvoyé par le premier avion" s’il ne présentait pas à son arrivée "une explication suffisante" à sa dérogation. "Il n’y aura aucune règle spéciale pour Novak Djokovic. Pas la moindre", a-t-il signifié.
Le président de la Serbie Aleksandar Vucic a de son côté, accusé l’Australie de "mauvais traitement" envers le numéro un mondial.
Le chef de l’Etat a annoncé sur Instagram que "toute la Serbie était avec lui" et que "les autorités prenaient toutes les mesures nécessaires pour que le mauvais traitement du meilleur joueur de tennis du monde cesse aussitôt que possible".
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