Cette attaque armée survenue dans le district de Midongy Atsimo dans le sud de Madagascar survient trois jours après l’inauguration d’une base militaire. Le président malgache Andry Rajoelina avait alors annoncé une baisse de moitié de l’insécurité dans le pays ces deux dernières années.
L’insécurité continue de sévir à Madagascar malgré la bonne nouvelle annoncée par le président malgache Andry Rajoelina. Le dirigeant malgache a en effet déclaré il y a trois jours lors de l’inauguration d’une base militaire que l’insécurité a baissée de 50% dans la Grande Ile au cours de ces deux dernières années. Pour preuve, 19 personnes sont décédées, 6 autres blessés et 3 prises en otage lors d’une attaque armée dans trois villages dans le district de Midongy Atsimo dans le sud du pays. Par ailleurs, 300 maisons ont été incendiées et 500 zébus volés, rapporte le quotidien Tribune de Madagascar citant le service de la communication de la gendarmerie nationale.
L’attaque a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche. Parmi les victimes figurent deux militaires et un enfant immolé. Les autres personnes décédées seraient des villageois qui se lancés à la poursuite des voleurs de zébu. Selon la gendarmerie, les forces de l’ordre ont déployé des hélicoptères, des véhicules blindés et des drones. La poursuite des assaillants en cavale a continué lundi, mais les forces de l’ordre n’ont annoncé aucune capture. Le milieu rural malgache est souvent le théâtre de vols de zébus et attaques à main armée suivies de viols ou de meurtres. En milieu urbain, la population subit surtout des vols à la tire et des cambriolages.
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