La tenniswoman française est montée au créneau pour dénoncer les réactions agressives des parieurs en ligne. Dans un long texte posté sur Instagram, la 30ème joueuse mondiale a détaillé l’impact de ce fléau.
Après son échec au premier tour de l’US Open, Caroline Garcia s’est prise un torrent de haine sur les réseaux sociaux.
Peu de temps après sa défaite contre Renata Zarazua, elle a montré la virulence des messages qui sont arrivés sur ses comptes officiels : "J’espère que ta mère va mourir", "tu devrais penser au suicide" , "tu n’es qu’une merde". En général, ils viennent des adeptes de paris en ligne. "Il y en a des centaines", se désole la jeune femme.
Évincée du tournoi new-yorkais, la tenniswoman de 30 ans a haussé le ton pour tirer la sonnette d’alarme sur le cyberharcèlement qu’elle subit de la part des parieurs frustrés par les résultats. Elle s’inquiète aussi sur le cas des débutants et qui vivent la même situation. "Cela me fait du souci pour les jeunes joueurs qui débarquent et doivent affronter ce genre de choses", alerte la demi-finaliste de l’US Open.
Elle a expliqué que ces attaques virtuelles atteignent les sportifs dont le moral est déjà en berne après avoir perdu un match. Selon elle, aucune mesure n’a été prise pour lutter contre ce phénomène. "Beaucoup de gens ont déjà évoqué ce problème, mais rien n’a été fait", relate Caroline Garcia.
Elle pointe du doigt les tournois, qui collaborent avec des bookmakers, contribuant à normaliser une pratique qui peut conduire à l’addiction.
"Les réseaux sociaux ne les empêchent pas malgré l’état avancé de l’intelligence artificielle. Des tournois continuent de nouer des partenariats avec des entreprises de paris sportifs qui continuent d’entraîner des gens vers l’addiction aux paris (...) On continue de promouvoir ces sociétés qui détruisent la vie de certaines personnes".