Il y a un an, l’ex-n°1 mondiale du tennis féminin était au plus mal. Serena Williams se remémore le calvaire qu’elle a vécu lors de l’accouchement de sa fille en 2017.
En quête de son 24e trophée en Grand Chelem, lui permettant d’égaler le record absolu de Margaret Court, Serena Williams s’est qualifiée pour la finale de l’US Open. Elle a surclassé jeudi à New York, la Lettonne Anastasija Sevastova en deux sets (6-3, 6-0), pour affronter la Japonaise Naomi Osaka en finale.
La tenniswoman a exprimé les émotions après son succès auprès de l’AFP jeudi. Pour elle, il s’agirait d’une double victoire : sportive mais aussi personnelle puisqu’elle est revenue en force et se tend vers le sommet malgré les complications et opérations qu’elle avait subies lors de l’accouchement d’Olympia, sa fille, le 1er septembre de l’année dernière.
La championne a confié : "J’étais un peu émue parce qu’il y a un an, je me battais littéralement pour ma vie à l’hôpital ». Puis, elle poursuit : "Alors que j’étais dans un lit d’hôpital, que je ne pouvais ni bouger ni marcher, ni rien faire d’autre - seulement un an plus tard, pas seulement m’entraîner mais être en finale ici, et même atteindre deux finales d’affilée". Pour Serena Williams, elle ne serait certes qu’au début, mais elle sentirait que son avenir est promettant.
Dans un entretien à l’édition américaine de Vogue, Serena Williams s’était déjà confiée sur ces suites de couches très compliquées en 2017. Elle avait d’abord dû subir une césarienne d’urgence en raison des battements faibles du cœur de son bébé. Ensuite, un scanner avait révélé plusieurs caillots de sang dans ses poumons après avoir cessé la prise de ses médicaments anticoagulants après la naissance d’Olympia.
A cause d’une quinte de toux causée par une embolie pulmonaire, sa césarienne se serait rouverte. Et ce n’est pas tout, il s’avère que la sportive souffrait d’une hémorragie interne due à la reprise des médicaments anticoagulants. Il lui aurait fallu une nouvelle intervention pour filtrer son sang, mais surtout pour éviter que de nouveaux caillots se forment. Suite à ces diverses opérations, Serena Williams avait finalement passé six semaines suivant l’accouchement au lit.