La n°1 française a participé à la CTL (Champions Tennis League) du 17 au 26 novembre en Inde. La tricolore explique que sa participation a l’évènement lui a rapporté gros.
Dans des propos recueillis par Le Parisien, la niçoise de 24 ans explique pourquoi elle a accepté de participer à ce tournoi. "Déjà, c’était plutôt bien payé", répond-elle en premier lieu, sans complexe, avant d’ajouter dans sa lancée : "Ce n’est pas la folie comme la ligue asiatique (l’IPTL - International Premier Tennis League, dont lequel sont engagés Monfils et Tsonga) qui est vraiment extrêmement bien payée".
Ensuite, "c’était une opportunité d’aller en Inde à la fin de mes vacances. Je pouvais faire d’une pierre deux coups : jouer au tennis et découvrir un pays. Enfin, cela durait seulement dix jours", continue l’intéressée, ajoutant : "Si ça avait empiété pas sur la période foncière, j’aurais tout de suite refusé".
Alors, combien a-t-elle gagné ? "Par rapport à mon année, ça fait un bon revenu pour deux mois (novembre et décembre) où je n’en ai pas habituellement. J’ai gagné ce que je gagne en deux mois de tournois", affirme la tenniswoman qui occupe actuellement la 19ème place au rang WTA.
Par rapport à sa prize money de 2014 (elle a accumulé environ 930.000 € de gains en tournois cette année, montant duquel "il faut enlever 37 %", précise Cornet), la ‘somme’ en question représente un peu moins de 10 %.
Si beaucoup de joueurs se plaignent d’un calendrier trop chargé, il est normal que les observateurs se demandent si ce n’est pas paradoxal par conséquent de jouer ce genre d’exhibitions. A ce sujet, Cornet de réagir : "J’ai fini l’année début novembre. Mais j’ai eu le temps de me poser. A la différence des joueurs de foot, nous n’avons pas de salaires. Je suis top 20 mais en novembre-décembre, si je n’allais pas gagner ma vie quelque part, je n’aurais aucun revenu car il n’y a pas de tournoi. Pour l’IPTL, l’argent n’est pas le plus important car ceux qui y participent sont top 10 ou top 5 et gagnent déjà très bien leur vie". Et "Pour des joueurs comme moi, c’est intéressant de pouvoir finir l’année en ayant quand même un ‘salaire’. Certains se plaignent du calendrier mais continuent à jouer car c’est leur gagne-pain. Ils n’ont pas le choix".