Ce lundi après-midi, le français Paul Henri-Mathieu foulera la terre battue de Roland-Garros où il va affronter l’australien Dominic Thiem. Avant le match, le tennisman s’est laissé à quelques confidences.
En 2002 à Roland-Garros, Paul Henri-Mathieu, 32 ans, sorti de nulle part, s’est fait remarquer lorsqu’il avait failli battre André Agassi sur le Central. Cette année, l’homme pourrait retrouver Rafael Nadal au deuxième tour s’il bat Dominic Thiem.
"Thiem, C’est un joueur en train d’exploser, ça va être compliqué, même s’il n’a pas l’habitude des matchs en cinq sets. Il faut que j’arrive à faire tourner les choses en ma faveur", explique le joueur en premier lieu, rapporte 20 Minutes. Le principal intéressé d’ajouter : "C’est sûr que retrouver Nadal ensuite, sur un grand court… Mais bon on sera loin du match de 2006 (remporté par Rafael Nadal, pendant 5 heures de jeu)".
Ce match, représente-t-il un gros regret dans sa carrière ? A cette remarque, PHM répond : "Pff… De toute façon, je n’ai jamais eu de chance dans les tableaux de Grand Chelem". Il estime que "Ça ne tournera jamais, c’est comme ça".
Au tennis, ‘Faire une PHM’, c’est quand un sportif s’écroule dans sa tête après avoir frôlé la victoire … A ce sujet, après un long silence, Pal Henri-Mathieu de lâcher : "Sans être imbu de ma personne, je pense que je suis l’un des Français avec le meilleur mental. Je n’ai rien à prouver", et de poursuivre : "Il n’y a pas un gars du circuit qui serait revenu après les blessures que j’ai pu avoir".
PHM de lancer : "Vous avez trouvé un Français à 20 ans qui fait huitième pour son premier Roland-Garros et qui mène deux manches à rien contre Agassi sur le Central ? Combien ont marqué quelques points à peine sur ce court ? C’est facile de résumer une carrière à quelques matchs. Combien de matchs j’ai gagné en sauvant des balles de match ? ".
Ce lundi, pas de grosse affiche autant chez les hommes comme chez les femmes. Par contre, une rencontre est à observer, celle opposant Stanislas Wawrinka, numéro 3 mondial, et Guillermo Garcia Lopez qui avait battu Berdych à Monte-Carlo.