Avant son départ prévu le 5 janvier, le choix de l’Arabie Saoudite pour le Dakar 2020 fait polémique auprès des défenseurs des droits de l’homme.
Après l’Amérique du Sud où le rallye Dakar s’est déroulé durant onze années, la course automobile sera organisée en Arabie Saoudite, cette année. De leur côté, les militants des droits de l’Homme ne sont pas restés silencieux devant ce choix.
Antoine Madelin, le directeur de la Fédération internationale pour les droits humains, a tenu à rappeler que L’Arabie Saoudite est une "véritable dictature", rapporte Francetvinfo.fr. Il a ajouté que c’est un pays "où l’on exécute à tour de bras". Au cours de l’année dernière, "180 personnes ont été décapitées" par l’autorité saoudienne, dont "un enfant".
Pour Hubert Oriol, triple vainqueur du Paris-Dakar, évoquer les droits de l’homme n’est pas le "rôle" des participants à une compétition sportive. Il n’est pas possible de leur demander d’en être les "porte-parole des problèmes des droits de l’Homme dans ces pays-là", a-t-il expliqué. "Ce n’est pas notre rôle", a-t-il encore indiqué.
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