Sébastien Vettel a fini sixième des qualifications du Grand Prix d’Allemagne. Déçu, l’allemand n’a pas caché sa frustration et a livré un coup de gueule inattendu sur la Formule 1 lors d’une conférence de presse.
Le quadruple champion du monde Sébastien Vettel, âgé de 29 ans, n’a certes pas remporté le Grand Prix de l’Allemagne dimanche dernier ce qui ne l’empêche de porter un regard critique sur l’état actuel de la Formule 1.
Le pilote de F1 Allemand n’a pas caché sa nostalgie du temps de son aîné Michael Schumacher. "A l’époque, la piste était différente à Hockenheim. Partout ailleurs, il n’y avait que des arbres. Il y a de grandes tribunes partout, c’est un peu plus étendu. Et puis, ces dernières années, on a perdu en popularité. Il y a eu beaucoup de presse négative et les gens, les fans suivent ça… Ça n’aide pas", a-t-il dénoncé. "La F1 a perdu un peu de son excitation", déplore le pilote avant de s’expliquer : "il suffit d’écouter les voitures qui font moins de bruit, ça paraît un peu moins spectaculaire même si ce n’est pas forcément vrai". Sébastien Vettel a précisé que "les vitesses dans les virages n’ont jamais été aussi élevées. Mais le moteur n’a probablement pas le même son que par le passé".
"La Formule 1 doit montrer l’exemple, ce qu’elle n’a pas fait samedi dernier", a déclaré Sébastien Vettel pour évoquer la polémique du double drapeau jaune des qualifications au Grand Prix de Hongrie, la semaine dernière. Nico Rosberg a peu ralenti, mais sa pôle position ne lui a pas été retirée pour autant. "S’il y a un double drapeau jaune la semaine prochaine sur une course de jeunes en karting, les autres pilotes se diront qu’ils ne sont pas obligés de ralentir, puisqu’on ne le fait pas en F1… C’est ça qui m’énerve", a-t-il précisé.
Le leader de la Scuderia n’a pas pris de gants lors de cette conférence de presse et a dénoncé le tarif des places, fait assez rare. "Je pense que le prix des billets est trop cher", a-t-il lâché. "Ça devrait être moins cher, beaucoup plus abordable", lance-t-il. "Il y aurait plus de gens qui seraient tentés de se dire, spontanément, ’Oui, allons-y, on veut y aller, on ne veut pas louper ça !’", a-t-il poursuivi. Il se soucie particulièrement du public allemand, initié à la Formule 1 par Michael Schumacher. "Il y a eu des pilotes allemands avant lui, il y a eu des courses, mais évidemment s’il y en a un qui gagne énormément, ça attire beaucoup l’attention. C’est pour ça qu’il y a eu un engouement, c’est pour ça que les tribunes sont pleines", a-t-il expliqué.