Le choc de l’accident au Japon ayant tué le pilote français Jules Bianchi a été de nouveau évalué. La revue allemande "Auto Motor und Sport" a révélé les nouvelles conclusions de la Fédération internationale automobile.
En octobre 2014, lors du Grand Prix au Japon, le pilote français Jules Bianchi a été victime d’un accident qui lui a coûté la vie. A moins d’une semaine après son décès, la Fédération internationale de l’automobile (FIA) a révélé de nouvelles données concernant cet accident mortel. La principale information rapportée par le site Auto Motor und Sport a indiqué que la puissance du choc de la tête casquée de Jules Bianchi contre la dépanneuse serait de 254 G mais pas de 92 G.
La puissance de l’accident déjà évalué comme extrêmement violent serait égale à presque trois fois que ce qui avait été annoncé lors du premier rapport qui date de décembre dernier. À titre de comparaison, un freinage brusque d’une F1 provoque environ une force de 5 G, des montagnes russes à grande vitesse varient entre 3,5 et 6,3 G et un missile antibalistique propulse 100 G. Interrogé par la publication allemande que cite RTL ce jeudi, Andy Mellor, vice-président de la commission pour la sécurité de la FIA a déclaré que c’était "comme si vous laissez tomber la voiture à partir de 48 mètres du sol".
La violence de la collision résulte notamment du passage de la Marussia de Jules Bianchi sous la grue de 6,8 tonnes. "Le problème était que la Marussia est partiellement passée sous la structure de la grue et a ainsi été compressée vers le bas depuis le dessous de la grue" a détaillé Andy Mellor sur les propos de Motorsport. Ce dernier a ajouté que la Marussia avait fonctionné comme un frein suivi d’une brusque décélération. "C’est dans ce processus qu’est intervenu un contact entre le casque et la grue", a-t-il expliqué en confiant n’avoir jamais assisté à une telle scène auparavant.