Les experts de la FIA placent une partie des responsabilités sur le dos du jeune pilote.
Closer rapporte que les résultats des investigations conduites par les experts de la FIA (Fédération internationale d’automobile) concernant l’accident de Jules Bianchi ayant lieu le 5 octobre dernier sont tombés. Le journal britannique The Telegraph publie la conclusion de ce rapport, qui affirme que le pilote français "n’a pas ralenti assez rapidement" à la vue des drapeaux jaunes pour éviter la collision avec le tracteur qui s’est trouvé sur le bord de la piste du circuit de Suzuka.
Le pilote, qui est aujourd’hui dans un état "critique mais stable", a percuté la grue à une vitesse de 126 km/heure, après une glissade sur la piste détrempée. Par ailleurs, le rapport indique qu’un cockpit fermé n’aurait pas permis au Français d’éviter une grave blessure à la tête.
Les experts indiquent également que Jules Bianchi aurait essayé d’activer le dispositif Failsafe qui permet de couper le moteur, mais qu’il aurait été défaillant. Cette défaillance proviendrait du fait que la Marussia de Bianchi dispose "d’un concept unique de freins électriques, incompatible avec les réglages du "Failsafe". Le rapport conclut pourtant qu’il est possible que "Jules Bianchi ait été distrait par ce qui se passait et par le fait que ses roues avant étaient bloquées".
Interrogé par Var Matin, Philippe Bianchi, le père de Jules Bianchi, a indiqué que l’état de santé de son fils demeure stable : "Jules est toujours stable. Il faut du temps, de la patience. Quand il y aura de réelles avancées, nous communiquerons. Comme Jules est fort, nous essayons d’être forts aussi. Ce n’est pas nous qui allons le lâcher maintenant. Nous sommes à son chevet, nous essayons de lui donner toute l’énergie que nous pouvons lui donner."