Avant le Grand Prix d’Italie qui se dispute ce week-end à Monza, le pilote de chez Mercedes a réitéré ses excuses suite à l’accrochage avec son coéquipier Lewis Hamilton en Belgique.
Critiqué de toutes parts et sanctionné par son écurie, l’allemand a tenu à refaire des excuses publiques. Après avoir posté un long message sur Facebook, c’est dans une tribune publiée sur le site du Daily Mail que Rosberg s’est exprimé.
"Après ce qui s’est passé au Grand Prix de Belgique, j’ai eu beaucoup de temps pour réfléchir aux événements de ce week-end", raconte-t-il dans des propos traduits par L’Equipe. "J’ai analysé la situation en détails et suis arrivé à la conclusion que je suis responsable de ce qui est arrivé, car j’ai commis une erreur de jugement", poursuit le principal intéressé qui ajoute dans sa lancée : "Je n’ai pas fait ce qu’il fallait pour éviter l’accrochage. Je me suis depuis excusé auprès de tout le monde, à commencer par les fans car ils voulaient voir une bataille entre Lewis et moi, et elle n’a pas eu lieu. Je me suis excusé auprès de mon écurie et aussi auprès de Lewis".
Le pilote de continuer : "Je n’étais pas heureux et je pensais aux critiques que j’avais reçues (…) et aussi au fait que l’accrochage avait coûté beaucoup de points à l’écurie. Nous avons eu une réunion à Brackley, qui a été très intense, mais le résultat a été positif : nous avons tiré un trait sur ce qui s’était passé en Belgique et avons décidé d’aller de l’avant. Nous ne devons plus nous accrocher en course avec Lewis". Si jamais cela arrive à nouveau et qu’un pilote est plus responsable que l’autre, "il y aura des conséquences. Je l’ai bien compris et je l’accepte. L’écurie nous a également confirmé que nous pouvions continuer à nous battre en piste", conclut-il.
Soutiens inattendus
Sur Sky Sports, dans des déclarations reprises par le site fan-f1.com, Fernando Alonso a estimé que Rosberg ne peut être accusé d’avoir agi volontairement : "Il est impossible que Nico, depuis le cockpit, puisse être aussi précis avec son aileron pour couper un pneu d’une autre voiture", et d’ironiser : "Vous devriez faire chirurgien avec ce genre de précision".
Même son de cloche pour Sebastian Vettel dans les colonnes de Sport Bild : "Je pense que c’est juste un incident de course et que la discussion sur l’intention ne devrait pas avoir lieu. Personne ne risque intentionnellement de perdre son aileron et personne ne se pose soi-même en cible d’accusations de pilotage non-sportif". Dans la même publication, Nico Hulkenberg de défendre son compatriote : "Nico n’a rien fait de mal. Il a essayé de dépasser parce qu’il pensait qu’il était le plus rapide".