Sport : un lien établi entre les chocs à la tête et les lésions cérébrales

LINFO.RE – créé le 30.07.2022 à 23h45 – La rédaction

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D’après une étude réalisée par des experts internationaux, les personnes qui pratiquent des sports de contact, comme le football, le rugby et le football américain, ont un risque élevé de développer des maladies cérébrales dégénératives. La Concussion Legacy Foundation voudrait que davantage d’organismes sportifs mondiaux reconnaissent le lien de causalité entre les impacts à la tête et les lésions cérébrales.

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Les chocs à la tête sont fréquents dans les sports de contact

Lors de certaines activités sportives, il peut y avoir des chocs à la tête. Ces derniers peuvent même être très fréquents dans les sports de contact comme le rugby et le football américain. Les commotions cérébrales suite à des accidents graves dans le milieu sportif font l’objet d’une attention particulière. Les joueurs, les entraîneurs et les médecins dans le domaine sont de plus en plus sensibilisés sur ce sujet.

Ils provoquent l’encéphalopathie traumatique chronique

Selon une étude menée par des experts dans les universités aux États-Unis, en Australie, en Nouvelle-Zélande, au Brésil et en Grande-Bretagne, les personnes pratiquant des sports de contact courent un risque considérablement élevé de développer des maladies cérébrales dégénératives. Les chercheurs ont trouvé des preuves "concluantes" que les impacts répétés à la tête provoquaient l’encéphalopathie traumatique chronique.

"Cette analyse innovante nous donne la plus grande confiance scientifique..."

Le rapport a été publié, mardi 26 juillet, par la Concussion Legacy Foundation. Chris Nowinski, principal auteur de l’étude et directeur général de l’organisation, a déclaré que "cette analyse innovante nous donne la plus grande confiance scientifique dans le fait que les impacts répétés sur la tête provoquent l’ETC". Les scientifiques souhaitent que davantage d’organismes sportifs mondiaux reconnaissent ce lien de causalité.

"Inclure les traumatismes crâniens répétitifs et l’ETC parmi les efforts de protection de l’enfance"

Il s’avère que les athlètes pratiquant des sports de contact sont 68 fois plus susceptibles de développer une ETC que les autres. Adam Finkel, professeur de sciences de la santé environnementale à l’université du Michigan, cité par TF1, estime qu’il faut désormais "inclure les traumatismes crâniens répétitifs et l’ETC parmi les efforts de protection de l’enfance, comme l’exposition au plomb, au mercure, au tabagisme et aux coups de soleil".