Virginia Chaile/AP/SIPA
La justice argentine invoque ainsi "le manque d’éléments qui permettent de soutenir une accusation sérieuse" dans l’affaire des deux rugbymen français, Hugo Auradou et Oscar Jegou, jugés en appel pour "viol avec violence en réunion".
Hugo Auradou et Oscar Jegou, accusés de "viol avec violence en réunion" à Mendoza en juillet 2024, ont vu leur non-lieu confirmé ce mardi par la justice argentine. La chambre d’appel de Mendoza, composée de trois magistrats distincts de ceux de la première instance, a rejeté l’appel. Et pour cause : ils ont jugé qu’aucun nouvel élément ne justifiait une réouverture de l’affaire. D’après Le Figaro, le jugement souligne "l’inexistence de délit" et critique le travail de l’avocate de la plaignante.
Les juges se sont appuyés sur plusieurs éléments pour motiver leur décision. Ils ont en effet analysé les images de vidéosurveillance, les témoignages recueillis, l’expertise médicale et psychologique, ainsi que les messages envoyés par la plaignante après les faits présumés. Ces éléments ont conduit à rejeter l’hypothèse accusatrice, les blessures constatées sur la plaignante étant jugées incompatibles avec les faits dénoncés.
Malgré ce verdict, la plaignante a immédiatement déposé un pourvoi en cassation devant la Cour suprême de Mendoza. Si ce recours échoue, elle pourrait saisir la Cour suprême nationale d’Argentine, voire la Cour interaméricaine des droits de l’homme au Costa Rica en dernier recours.
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