Dan Carter, Joe Rokocoko et Juan Imhoff avaient été entendus et innocentés par la Commission de lutte contre le dopage de la Fédération française de rugby après un contrôle inopiné en juin. Le Racing 92 déplore des retombées négatives sur le club.
Dan Carter, Joe Rokocoko et Juan Imhoff avaient été auditionnés par la Commission de lutte contre le dopage de la Fédération française de rugby après un contrôle inopiné en juin, rappelle Europe 1. Selon leur club, ils ont été "lavés de tout soupçon" quant à la présence de traces de corticoïdes dans leurs urines après la finale remportée par le Racing 92 face à Toulon en finale du Top 14 (29-21).
"Comme nous l’avons toujours affirmé, Dan Carter, Joe Rokocoko, Juan Imhoff et Sylvain Blanchard, le médecin du club, n’ont donc pas commis la moindre infraction aux règlements, pas la moindre entorse à l’éthique", explique le Racing 92 dans un communiqué.
Le 24 juin dernier, l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) avait diligenté un contrôle à l’issue de la finale du Top 14. Elle peut faire appel de cette décision de la Commission de lutte contre le dopage de la Fédération française de rugby.
Dan Carter, Juan Imhoff et Joe Rokocoko devaient s’expliquer sur la présence dans leurs urines d’un taux de prednisolone, un corticoïde, supérieur au seuil fixé par le code mondial antidopage. Celui-ci est fixé à 30 nanogrammes par millilitre, alors que celui de Dan Carter, double champion du monde en titre avec les All Blacks et élu trois fois meilleur joueur du monde, était de 81. Celui de Joe Rokocoko, ancien All Black, était de 49 et celui de Joe Imhoff, international argentin, de 31.
La semaine dernière, les trois joueurs du Racing 92 devaient prouver, comme leur club l’a affirmé dès la révélation de l’affaire, qu’ils avaient pris ces corticoïdes par voie autorisée. Ils devaient aussi prouver que ces traitements étaient nécessaires pour leur permettre d’être en forme et non pour gonfler leurs performances.
Le Racing 92 s’est réjoui de cette décision "qui ne concerne pas seulement trois joueurs, mais aussi un club et l’image d’un sport". Le club a également dénoncé "la méconnaissance du sujet par ceux qui l’ont traité, les amalgames, les approximations et les erreurs publiées sans garde-fou qui ont gravement nui à la réputation d’un club et de ses membres".