Il a fallu plus d’une heure aux hommes de Gonzalo Quesada pour l’emporter (29-18).
Le Stade français a surmonté une heure d’infériorité numérique pour remporter un derby sous haute tension face au Racing Métro et accéder en phase finale du Top 14, hier à Colombes en clôture de la 24e journée. Il n’y a plus qu’un improbable concours de circonstance pour l’empêcher d’aller en finale derrière laquelle il court depuis 2009.
Le Stade a 10 points d’avance sur la 7e place à deux journées de la fin. En 2014, il avait été privé de finale dans la dernière ligne droite, sa traversée du désert a coïncidé avec une défaite face au Racing. Il y a donc un parfum de revanche après ce succès.
L’exclusion prématurée du capitaine Sergio Parisse à la 19e minute aurait pu fausser changer le cours de ce match. Son disant plaquage haut sur l’arrière Brice Dulin, peu évident, n’aura pas fini de faire couler de l’encre.
"Sergio s’en voulait mais je lui ai dit que grâce à lui le groupe a prouvé qu’il avait une grosse paire dans le caleçon", a dit avec élégance l’entraîneur parisien Gonzalo Quesada. "Je ne sais pas quels mots employer pour exprimer ma fierté envers ce groupe", ajouté.
Le Racing-Métro a de son côté des sueurs froides avant de se déplacer samedi prochain à La Rochelle, qui voudra se maintenir absolument dans l’élite. Le club francilien est à hauteur d’Oyonnax (5e, 58 pts) et n’a que trois longueurs de plus que Montpellier et Bordeaux-Bègles. Cette deuxième défaite de la saison à Colombes inquiète. Il a aussi concédé deux matches nuls.