Eugène Passerat, président du conseil de surveillance du Stade Toulousain, a décidé de porter plainte contre X pour abus de pouvoir social et complicité.
Le président du conseil de surveillance toulousain a déposé une plainte contre X pour abus de pouvoir social et complicité au sein du club haut-garonnais. Selon son avocat, dans des propos rapportés RMC Sport, cette plainte vise des pratiques "contraires à la bonne morale qui doit présider au fonctionnement d’une société sportive et à ses relations avec ses partenaires", l’homme de loi explique également qu’il a "des conflits d’intérêts qui ont pris des proportions considérables et qui ne peuvent pas perdurer".
Mais qui est ainsi visé par cette plainte ? Un membre du club sous couvert d’anonymat répond que ce sont "des personnes qui ont un contrat d’agence au club et qui ont un lien direct avec la gestion de celui-ci ". Ce profil pourrait correspondre à Didier Lacroix, le patron de la régie publicitaire.
"Homme de confiance du président René Bouscatel, l’ancien troisième-ligne aile se verrait bien un jour lui succéder", indique le média métropolitain, sauf que cette plainte de Passerat apparaît presque comme un dit "geste de survie". En effet, celui-ci pourrait être mis en minorité au comité directeur de l’association (qui possède 48% du club) ce lundi soir et par ricochet ne plus être le président du conseil de surveillance dès mardi. "Si je meurs, je veux mourir les armes à la main", a-t-il dit à RMC qui précise que celui qui pourrait le remplacer n’est autre que Michel Lacroix, frère de Didier même.
Francetvinfo confirme que cette plainte ne vise en aucun cas Guy Novès, l’entraîneur du stade Toulousain ou encore le président du directoire René Bouscatel. Elle chercherait même à les protéger, mais ce serait effectivement Passerat qu’il chercherait à ‘arrêter’. Par ailleurs, il faut savoir que L’abus de pouvoir social est passible de 5 ans d’emprisonnement et de 375.000 euros d’amendes.