Ayant signé un sans-faute en phase de poules, le XV de France dames poursuivra aujourd’hui à Paris sur sa lancée afin d’approcher pour la première fois la Coupe du monde. Le match se jouera au stade Jean-Bouin.
Avec trois victoires dont deux bonifiées en trois matches, sans encaisser le moindre essai (26-0 contre le pays de Galles, 55-3 face à l’Afrique du Sud et 17-3 contre l’Australie), le parcours des Bleues suscite un engouement sans précédent, remarque aujourd’hui le site lanouvellerepublique.fr. Résultat : les quelque 20.000 places du nouveau Jean-Bouin ont déjà trouvé preneurs, le match de ce soir se jouera donc à guichets fermés.
La dimension du match à domicile et dans un stade qui fera beaucoup plus de bruit que le terrain d’honneur du Centre national du rugby de Marcoussis (Essonne), où s’est déroulée la phase de poules, mettront certainement la pression sur les françaises.
Mais tous les atouts sont de leur côté pour décrocher une première finale de Coupe du monde après avoir échoué en demi-finale lors de cinq des six premières éditions, hormis en 1998 (élimination en phase de poules). Le paysage est en effet débarrassé de la Nouvelle-Zélande, quadruple tenante du titre et bourreau des Bleues lors des trois derniers Mondiaux.
Auteur du Grand Chelem dans le Tournoi des six nations 2014, le XV de France a de surcroît l’avantage, en tant que mieux classé des quatre demi-finalistes au terme des phases de poules, d’affronter l’équipe qualifiée comme meilleur deuxième. Cependant, les canadiennes coachées par le français François Ratier, qui ont doublé les Anglaises (13-13) samedi et sont venues battre les Bleues en novembre (11-6 trois jours après un premier match remporté par la France 27-19), peuvent se révéler dangereuses.
Christian Galonnier, co-entraîneur des Françaises, a déclaré : "On les a jouées cet automne. Je ne sais pas si on peut parler de repères mais, comme nous avons peu de rencontres internationales, nous restons elles comme nous sur les mêmes organisations. Donc on se connaît les uns les autres. On sait comment elles jouent".