Les Experts se sont qualifiés pour les demi-finales en battant la Slovénie 32 à 23, mercredi à Doha au Qatar. Karabatic et ses co-équipiers affronteront l’Espagne qui est tenante du titre.
Les français ont gagné leur ticket mercredi pour les demi-finales des Championnats du monde de Handball messieurs 2015 après avoir battu la Slovénie 32 à 23. Les hommes de Claude Onesta qui, rappelons-le, sont champions d’Europe en titre, vont se frotter aux tenants du titre ce vendredi, à savoir les espagnols. Ces derniers se sont imposés de justesse, 25 à 24, contre le Danemark dans l’autre affiche des quarts.
Il s’agit de la onzième fois sur les 13 dernières grandes compétitions internationales, soit depuis les Mondiaux 2005 (3èmes), que les bleus sont arrivés au moins dans le dernier carré. Leurs deux seuls échecs ont été durant l’Euro 2012 (11èmes) et les Mondiaux 2013 (6èmes).
Sacrée championne en 1995, 2001, 2009 et 2011, l’équipe de France messieurs de Handball se rapprochent d’un nouveau titre mondial. Cela ferait d’elle la première nation quintuple championne du monde.
"Nous nous sommes battus pour être là"
Ayant été l’auteur d’un superbe match contre la Slovénie, la star des Experts Nikola Karabatic n’a pas caché son plaisir de voir son équipe disputer une nouvelle demi-finale internationale. "Nous nous sommes battus pour être là et une demi-finale, ce n’est jamais anodin. On est là où on voulait être", a avoué le joué, rapporte Sport 24-Le Figaro. "Notre premier objectif était de nous qualifier pour un tournoi de qualification olympique. Désormais, c’est fait. La suite ne sera que du bonus", a-t-il continué dans sa lancée.
Selon lui, en sport, tout peut aller très vite. Dans ces Mondiaux, "on a déjà vu un certain nombre de candidats au titre disparaître, comme la Croatie". Il dit aussi avoir constaté qu’il y avait des surprises, "comme le Qatar que l’on n’attendait pas aussi haut". Donc c’est bien que "nous, nous ayons répondu présent. Cela nous donne beaucoup de confiance pour la suite, même si celle-ci ne tiendra peut-être à rien".