Travaillant comme consultant chez Europe 1, l’ancien sélectionneur de l’équipe de France de football s’exprime sur le match de ce soir …
La France et l’Uruguay ouvrent le bal des quarts de finale du Mondial en Russie. Pour plusieurs observateurs, cette rencontre s’annonce difficile pour les hommes de Didier Deschamps, certains supporters ont même peur d’assister à un match fermé. Raymond Domenech, l’ancien coach des Bleus, devenu consultant sur Europe 1, affirme : "ça ne sera pas l’Argentine, ça ne sera pas aussi spectaculaire". Selon lui, la défense de l’Argentine, "c’était un peu les Champs-Elysées", alors que celle de l’Uruguay ressemble "plus aux escaliers de la butte Montmartre : il faudra faire des efforts, tourner, s’accrocher".
Toujours selon l’ancien technicien des Tricolores, les Uruguayens n’ont pas un potentiel énorme quand ils se comparent aux Argentins. La Celeste est "coincée entre l’Argentine et le Brésil, deux monstres du football sud-américain et elle a donc été obligée pour exister de s’appuyer sur l’organisation, sur la solidarité, sur l’abnégation, sur l’agressivité", analyse l’homme. Pour lui en général, il n’y a pas beaucoup d’équipes qui "aiment les jouer, même en Amérique du Sud".
En ce qui concerne l’absence annoncée d’Edinson Cavani, Raymond Domenech estime que c’est un bon point. "C’est mieux sans Cavani", affirme-t-il en ajoutant que c’est la star du PSG qui "donne l’aspiration : les appels profonds, les mouvements, les courses, les appels devant le but".
L’ex-patron des Bleus rappelle ensuite que c’est quand même l’Uruguayen qui est présent depuis le début, et "je ne suis pas sûr qu’ils aient quelqu’un d’un niveau équivalent pour le remplacer".