Après la mise en examen de Nasser Al-Khelaïfi, son avocat a annoncé qu’"il n’y a pas de preuve de corruption".
Mercredi 22 mai, Nasser Al-Khelaïfi, le président du Paris Saint-Germain a été mis en examen pour "corruption active". Également dirigeant de la chaîne beIN Sports, il est soupçonné de corruption en marge des candidatures de Doha aux Mondiaux d’athlétisme de 2017 et 2019. Le président est ainsi suspecté d’avoir "voulu acheter" l’attribution de ces compétitions pour le Qatar.
Après cette mise en examen, l’avocat de Nasser Al-Khelaïfi, Me Francis Szpiner a réagi sur FranceInfo jeudi 23 mai en disant que la "justice se fourvoie". Il a ainsi assuré que son client n’est impliqué ni de près ni de loin dans les faits qu’instruit le juge d’instruction. L’avocat a ainsi expliqué qu’il lui est reproché un virement d’une société qatari dont Nasser Al-Khelaïfi n’est ni l’actionnaire, ni le gestionnaire au moment des faits. D’ailleurs, "quand on dit qu’il a validé ce paiement, cela ne correspond pas à la réalité", a souligné Me Szpiner.
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Au sujet de cette attribution des Mondiaux d’athlétisme, l’avocat a rappelé qu’après le vote, c’était Londres qui a été choisi pour les organiser et non pas Doha. "On voudrait nous expliquer qu’on aurait payé par avance, sans aucune garantie, pour l’attribution des Jeux mondiaux qu’ils n’ont pas eu, tout cela est absurde", a-t-il fustigé. À cette occasion, il a aussi confié que Nasser Al-Khelaïfi "a le sentiment d’une formidable injustice". "Il n’est pas l’auteur de ce virement, il n’est pas le donneur d’ordre. Il voit mal comment sa responsabilité pourrait être recherchée", a-t-il poursuivi.
Durant cette émission, Me Francis Szpiner a précisé que lors d’une première audition, le président du PSG n’avait pas été mis en examen, mais le juge avait accordé le statut de témoin assisté. "Cette volte-face de la justice, qui ne repose sur aucun élément précis et nouveau, est pour le moins, surprenante", a-t-il renchéri.
Concernant le virement, le maître a affirmé qu’il n’y a pas de preuve de corruption. La société Oryx Qatar Sports Investment "ne dissimule pas la réalité de ses dirigeants", a-t-il expliqué en ajoutant qu’elle fait un virement en toute transparence et l’argent ne sert pas à la corruption.
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