La FIFA a annoncé l’ouverture d’une enquête suite à une plainte pour "geste déplacé au sein de la sélection nationale féminine de Zambie.
La Fédération Internationale de Football a signalé la présence d’une plainte pour "geste déplacé" lors de ce Mondial féminin 2023.
La sélection zambienne est directement touchée par cette affaire. Selon les indiscrétions des médias britanniques, le sélectionner de la Zambie aurait "touché la poitrine d’une joueuse" avant le début de la rencontre contre la sélection costa-ricaine. La grande instance du foot n’a pas confirmé ces renseignements et n’a pas livré des détails dans son communiqué. Par contre, le porte-parole de la maison du football mondial a validé l’information concernant la plainte.
"Nous pouvons confirmer qu’une plainte a été reçue concernant l’équipe nationale féminine de Zambie et cela fait actuellement l’objet d’une enquête", a précisé la FIFA dans son communiqué. Le patron du football compte bien faire la lumière sur cette histoire et promet de sévir si les faits sont avérés.
"La Fifa prend très au sérieux toute accusation de comportement déplacé et a mis en place une procédure claire pour que tout le monde dans le football puisse faire un signalement", a souligné la Fédération internationale.
La sélection zambienne a pris ses quartiers en Nouvelle-Zélande pour cette Coupe du monde féminine. La police sur place informe qu’elle n’a reçu aucune plainte. Le même son de cloche a été entendu auprès de la fédération zambienne qui avoue être étonnée par les informations sorties dans les magazines britanniques. "L’Association de football de Zambie (FAZ) n’a reçu aucune plainte de ce type de la part d’aucune des joueuses ou officiels de la délégation qui s’est rendue à la Coupe du monde. Nous avons donc été surpris d’apprendre un tel comportement présumé de l’entraîneur, tel que rapporté dans l’article en ligne" du quotidien britannique The Guardian, a déclaré le secrétaire général de la FAZ, Reuben Kamanga. La FAZ a même précisé que les séances d’entraînement étaient enregistrées : "une équipe de tournage de la Fifa attachée à l’équipe zambienne lors de la Coupe du monde était présente à toutes les séances d’entraînement".
Si les autorités néo-zélandaises n’ont pas eu vent d’un dépôt de plainte, le porte-parole de la police a tenu à s’exprimer concernant un "incident présumé". Le sélectionneur zambien avait déjà fait face à des accusations du même acabit. La fédération zambienne a fait des investigations tout en notant l’absence de plainte officielle
Bruce Mwape a pris la direction de la sélection féminine zambienne en 2018. Le coach a été questionné sur ces allégations plusieurs fois mais le sélectionneur a toujours nié les faits en évoquant de "fausses" accusations. "De quoi parlez-vous ? J’aimerais le savoir parce qu’il n’est pas question que je me retire sans raison (...), peut-être que votre raison est ce que vous lisez dans les médias ou dans la presse, mais la vérité devrait être révélée, pas seulement les rumeurs", s’est défendu Bruce Mwape avant la rencontre contre l’Espagne.