Fin de l’épisode. Le champion du monde 1998 ne sera pas sur les bancs des Girondins cette saison.
Depuis plusieurs jours, l’ancienne gloire des Tricolores était en discussions avec les dirigeants bordelais. Après s’être donné un moment de réflexion, ’Titi’ Henry a décidé de ne pas intégrer le club. Lundi soir, Sky Sports indiquait que l’ex Gunner n’a pas été convaincu par les futurs propriétaires de Bordeaux, à savoir le fond d’investissement américain General American Capital Partners (GACP). Les négociations ont continué jusqu’à lundi soir mais Thierry Henry a refusé l’offre des Girondins.
Comme le note LCI, ce retournement de situation s’était déjà dessiné le week-end, quand des premières rumeurs sur un refus du technicien avaient fuité. Même s’il y eut un accord de principe entre les deux parties trouvé la semaine dernière, l’ancien compère de Didier Deschamps et les futurs repreneurs n’ont pas réussi à trouver un terrain d’entente.
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Dans une interview accordée à L’Equipe, un des dirigeants de Bordeaux évoque "les conditions réclamées par son agent" qui sont "hors normes alors qu’il n’a pas d’expérience". "Nous n’avions pas eu à faire face à ce type d’exigences pour Laurent Blanc lorsqu’il a commencé sa carrière", a-t-il continué.
Thierry Henry aurait demandé 200 000 euros bruts par mois, sans compter ses exigences au niveau de la logistique. "C’est mort", a-t-il lâché. "Il fallait que tout soit carré et clair. Thierry ne va pas à Bordeaux s’il n’a pas les pleins pouvoirs", a affirmé à LCI son ancien camarade à Arsenal, Jérémie Aliadière (2001-2007).
>> Notre dossier sur Thierry Henry.
BREAKING : Sky sources : @ThierryHenry turns down offer to manage Ligue 1 side @girondins. #SSN pic.twitter.com/pT7saGOc7v
— Sky Sports News (@SkySportsNews) 27 août 2018