Le président de Fédération française de football dément "fermement" les charges à son encontre. Accusé d’agression sexuelle et de messages à caractère sexuel, envoyés à des collaboratrices, Noël Le Graët assure que ce ne sont que des "rumeurs".
À l’approche du Mondial, la Fédération française de football se trouve dans la tourmente. Elle est sommée de s’expliquer sur les supposés agissements de son président, Noël Le Graët. Une enquête de la cellule investigation de Radio France avait rendu public un rapport sur son comportement en interne.
M. Le Graët aurait eu des approches inappropriées envers des collaboratrices de la FFF. Certaines ont évoqué des blagues lourdes, des mains sur la cuisse ou encore des SMS déplacés, mais le président de la Fédération française de football dément ces allégations.
Dans un entretien accordé au journal Le Parisien, il a déclaré : "Ce ne sont pas des accusations, mais des rumeurs qu’on fait circuler sur la base de témoignages anonymes. Je démens totalement et fermement". Il a assuré n’avoir "jamais harcelé personne". "Je n’ai jamais eu le moindre geste déplacé de toute ma vie envers une femme !", a ajouté l’octogénaire.
Il demande à ce que ces rumeurs cessent, car, "il n’y a aucune affaire cachée d’agressions ou de harcèlements sexuels à la FFF". Noël Le Graët a, par ailleurs, démenti les accusations d’inaction à la Fédération française de football. "Il n’y a pas une affaire que l’on n’ait pas traitée. Nous n’avons rien dissimulé, ni Brigitte (Henriques, ancienne vice-présidente de la FFF, ndlr) ni Florence Hardouin", selon ses dires.