Une étude publiée par la Fifa et la Fifpro a révélé qu’une joueuse sur cinq ayant participé au Mondial féminin de football a été victime de cyberharcèlement.
Plus de 20% des footballeuses qui ont participé à la Coupe du monde de football féminin ont été ciblées par des messages insultants, discriminatoires ou menaçants en ligne. La Fifa et la Fifpro, le syndicat des joueuses et des joueurs ont révélé les données d’une étude, rapporte Le Figaro.
L’instance internationale du foot a souligné que 152 joueuses ont été la cible de tels messages. A noter que cette étude est basée sur l’analyse de 5,1 millions de publications sur internet et des commentaires sur 697 joueuses et entraîneurs qui avaient pris part à la compétition organisée en 2023. Dans les détails, près de la moitié de ces messages injurieux étaient homophobes, sexistes ou à caractère sexuel.
Pour réaliser cette enquête, la Fifa s’est aussi appuyée sur des données fournies par son SMPS (Service de protection sur les réseaux sociaux). Ce dernier a parcouru des millions de publications en ligne grâce à des logiciels d’intelligence artificielle. Elle a ainsi déclaré que l’équipe américaine et deux joueuses, une Américaine et une Argentine ont été particulièrement visées par ces attaques.
Le président de la fédération internationale Gianni Infantino a précisé que depuis la mise en place de ce système de protection l’année dernière, quelque 400 000 messages ont été bloqués avant de parvenir à leurs destinataires : joueuses et joueurs, équipes ou encore responsables.
"Il ne doit pas y avoir de place sur les réseaux sociaux pour ceux qui insultent ou menacent qui que ce soit, pendant des tournois organisés par la Fifa ou à tout autre moment", a-t-il lancé dans un communiqué.
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