Menaces après la Coupe de Grèce : le syndicat des arbitres français soutient Stéphanie Frappart

LINFO.RE – créé le 28.05.2024 à 16h20 – La rédaction

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L’arbitre française Stéphanie Frappart a été menacée et escortée par la police samedi 25 mai après la finale de la Coupe de Grèce à Volos. Elle a reçu le soutien du syndicat des arbitres.

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Irrespect le plus total

Le monde du sport en Grèce est secoué par plusieurs violences conduisant les autorités à décréter le huis clos pour les matches du Championnat entre décembre et février.
Samedi 25 mai, l’arbitre française Stéphanie Frappart a été escortée par la police, car elle a été menacée après la finale de la Coupe de Grèce à Volos. Lundi, elle a reçu le soutien du syndicat des arbitres du football d’élite (SAFE), rapporte Le Figaro. "De telles attitudes montrent une nouvelle fois l’irrespect le plus total et la négligence la plus absurde à l’égard de la fonction d’arbitre, et la partialité des acteurs de ce match. Il y a encore beaucoup de travail. Bravo Stéphanie", a écrit le SAFE sur X.

Les comportements de l’équipe perdante sont indignes

Durant la finale d’une Coupe de Grèce, Stéphanie Frappart a expulsé trois joueurs. Le Panathinaïkos a remporté le match face à l’Aris Salonique (1-0), grâce à un but inscrit au bout du temps additionnel (90e+7).
Cette victoire a provoqué la colère de plusieurs joueurs et dirigeants de Salonique obligeant l’arbitre française à quitter le stade sous escorte policière. "Si les comportements de l’équipe perdante à la fin du match sont indignes des valeurs du football, les amoureux de notre sport peuvent être rassurés : tout s’est bien passé ensuite pour l’équipe arbitrale", a rassuré le syndicat.

Pour une totale neutralité

En raison des violences en Grèce, "les arbitres français ont été désignés sur demande de la Fédération de Grèce pour une totale neutralité, pour un match tenu à huis clos", a rappelé le syndicat. Ce dernier a affirmé que quatre décisions importantes ont été prises et bien prises (toutes contrôlées et validées par la VAR) : trois exclusions et le but au bout du temps additionnel décompté pour de nombreux arrêts de jeu. "Que lui reprocher ? D’avoir fait son travail dans un contexte houleux, avec impartialité", a-t-il conclu.