La saison dernière, l’OM et l’Atlético Mardid se sont affrontés à Lyon dans une ambiance chaotique en finale de la Ligue Europa.
L’ultime match de la Ligue Europa - remporté par les Colchoneros (3-0) - qui s’est joué à Lyon a été marqué par plusieurs débordements. Au Groupama Stadium, plusieurs supporters des Phocéens ont été placés en garde à vue. Certains avaient été arrêtés pour ’utilisation de fumigènes’ sur le parvis du stade, d’autres pour des ’violences aggravées’ à l’encontre d’autres supporters, ou encore ’intrusion’ sur le terrain. En somme, une quarantaine de fans supporters marseillais ont dû quitter le stade avant même le match.
Marseille a payé cher pour ces débordements de ses fans. L’instance dirigeante du football européen avait condamné l’OM à disputer son premier match de Ligue Europa à domicile à huis clos, et le deuxième match de la compétition disputé à l’Orange Vélodrome devait se faire sans les fans des virages nord et sud.
L’OM avait fait appel, et lundi, la Commission d’appel de l’UEFA a rendu son verdict. La formation phocéenne écope d’un match à huis clos total et de deux à huis clos partiel. Les huis clos partiels se feront dans un Vélodrome où les virages sud et nord ne seront pas accessibles. Le club devra également payer 100 000 euros d’amende. Par contre, l’UEFA n’évoque plus une exclusion de toute compétition européenne.
Sur le site Le Phocéen, les Marseillais ont tenu à partager un communiqué : "il est toujours difficile, voire injuste de priver la totalité de son public de venir soutenir son équipe". Et "l’OM tient à rappeler que la passion est un élément historique du football qui doit absolument conserver son enracinement populaire", écrivent-ils notamment. (Voir le communiqué intégral).
(Sources : footmercato, Le Phocéen, 20 Minutes)
>> Notre dossier sur la Ligue Europa.
>> Nos articles sur l’Olympique de Marseille.