C’est ce que révèle une étude publiée ce vendredi par des chercheurs de l’Université d’East Anglia, dans l’est de l’Angleterre. Leur santé cérébrale commence à se dégrader lorsqu’ils atteignent les 65 ans, selon un médecin.
Des chercheurs de l’Université d’East Anglia, dans l’est de l’Angleterre, ont mené une étude (SCORES) en ligne pour évaluer les fonctions cognitives des footballeurs et surveiller leur évolution cérébrale. Quelque 145 anciens joueurs professionnels y ont participé. Parmi les volontaires, 55 sont âgés de plus de 65 ans, contre 27 ans l’échantillon test, précisent les médias.
Les ex-footballeurs âgés de 40 à 50 ans ont de meilleurs résultats que la population générale, selon l’étude. La tendance s’inverse cependant avec l’âge. Le Dr Michael Grey a affirmé que "c’est lorsqu’ils atteignent 65 ans que les choses commencent à se dégrader". D’après le médecin, "ils ont les plus mauvaises performances dans des domaines comme le temps de réaction, les fonctions exécutives" au-delà de cet âge. Ce sont "des signes précurseurs d’une dégradation de la santé cérébrale".
Le Dr Grey a souligné que cette étude met en évidence l’effet des "dégâts potentiels provoqués par le fait de reprendre une balle de la tête". Elle va dans le sens des conclusions d’une enquête menée par l’Université de Glasgow, qui a révélé que les anciens joueurs de football risquaient trois fois et demie plus que la population générale de mourir des suites d’une maladie neurodégénérative.
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