Le procureur Timothy Kray a pris la parole jeudi lors du procès à Chester du joueur de football français Benjamin Mendy. Il a évoqué "le casting des jeunes femmes qui changeait sans cesse".
Accusé de sept viols, d’une tentative de viol et d’une agression sexuelle, Benjamin Mendy est jugé depuis le mois d’août à Chester, dans le nord de l’Angleterre. Les faits auraient eu lieu entre octobre 2018 et août 2021 à son domicile de Prestbury, dans le Cheshire. Lors de sa prise de parole jeudi, le procureur Timothy Kray a qualifié le footballeur français de 28 ans de "violeur en série". Il a alors décrit le défenseur français comme un homme qui attirait de jeunes femmes lors de ses fêtes dans des situations "toxiques et dangereuses". Le procureur a ensuite évoqué "le casting des jeunes femmes qui changeait sans cesse" avant de le qualifier de "violeur en série" et de "prédateur" à l’époque où il connaissait la gloire avec son club. "La célébrité est une très bonne couverture pour cacher le côté obscur de sa vie", a poursuivi le procureur sur les propos repris par 20 Minutes.
Durant les premiers mois du procès, la parole était donnée à l’accusation qui a présenté Benjamin Mendy comme un "prédateur" qui a abusé de victimes "vulnérables, terrifiées et isolées". Début novembre, le défenseur français, suspendu depuis plus d’un an par Manchester City, a formellement nié avoir été "un danger pour les femmes". Il a assuré que tous les rapports sexuels qui lui sont reprochés étaient consentis. Le footballeur international a passé plus de quatre mois en détention provisoire, d’août 2021 à janvier dernier avant son placement sous contrôle judiciaire en attendant son procès. Il encourt la prison à perpétuité.
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