Une enquête pour corruption vient d’être ouverte par la FIFA après les révélations du Sunday Times la semaine dernière concernant le processus de désignation du pays hôte de la Coupe du Monde 2018.
Dirigée par le suisse Claudio Sulser, la procédure vise précisément le nigérian Amos Adamu, président de l’Union du football de l’Ouest Afrique, ainsi que le président de la Confédération océanienne de football, Reynald Temarii. Selon le média britannique, les deux hommes auraient accepté de vendre leur voix au moment du vote qui devrait avoir lieu le 2 décembre prochain à Zurich.
La commission devra aussi vérifier les informations auprès des candidats (Angleterre, Russie, Espagne-Portugal, Pays-Bas-Belgique) car le Sunday Times a révélé que deux de ces pays auraient déjà payé.
"La FIFA a à cette occasion instamment demandé au président de la Commission d’Éthique d’entreprendre toutes les démarches possibles - y compris la prise de mesures provisoires - dans le cas où les conditions requises s’avèreraient réunies. D’autres enquêtes sont par ailleurs menées contre d’autres officiels de la FIFA qui auraient joué un rôle dans cette affaire" peut-on alors lire dans un communiqué diffusé par la FIFA lundi.