Les joueurs de la JSSP découvraient aujourd’hui le stade des chamois niortais.
Après un petit-déjeuner copieux dans leur hôtel, les joueurs de la Saint-Pierroise découvraient vendredi 3 janvier le stade et le terrain de Niort avant de s’entraîner tous ensemble une dernière fois.
"On a vu quelques vidéos. On a un plan de jeu à respecter, il faudra être discipliné. Ces derniers entraînements nous aident à peaufiner tout ça et à être bien pour arriver demain." confie, lucide, Jean-Michel Fontaine, la star et l’avant-centre de l’équipe de la JSSP.
Les corps s’échauffent mais les esprits sont encore sereins.
"On va commencer le match, puis aller à la guerre." lance Christian Dafreville, prompt au combat.
Avec ces 32es de finale, la plupart des Réunionnais découvrent cet environnement professionnel. Une chance pour le président de l’équipe.
"Ils ont des infrastructures magnifiques. Un grand stade, une pelouse magnifique. Tout va bien. Les joueurs sont motivés je pense quand ils voient ce qu’il y a comme matériel pour jouer." rapporte Luçay Arayapin, le président du club.
Sur l’ensemble des 64 équipes engagés dans les 32es de finale, la Saint-Pierroise est la dernière équipe engagée à La Réunion tout d’abord, mais dans l’ensemble des territoires ultras-marins.
À 10 000 kilomètres de La Réunion, une poignée de supporters motivés a fait le déplacement. Les réactions sont nombreuses et sincères.
"On voulait suivre l’équipe et la pousser à faire des exploits." argumente un supporter inconditionnel de la JSSP.
"On sera là, comme dans le Jura, on va faire du bruit, on va mettre de l’ambiance, de la voix. On va essayer d’aider les joueurs pour essayer de faire quelque chose", déclare un autre passionné du club.
Samedi 4 janvier, les joueurs auront à cœur d’aller plus loin dans l’aventure et de créer l’exploit. Sur le bord du terrain une chose est sûre, les supporteurs seront bel et bien au rendez-vous.