A 4 jours du clasico qui opposera Marseille à Paris au Parc, Jérémy Morel et ses compagnons cherchent à démystifier leurs concurrents, mais ils reconnaissent le fort potentiel des Parisiens.
Après la démonstration de force du
PSG à Leverkusen (0-4, le 18 février), Le Parisien est allé à la rencontre de plusieurs joueurs de Marseille pour leur demander si cette dite ‘dégelée’ était un avertissement.
« Non, je n’ai pas peur de connaître le même sort. Mon approche de ce match ne diffère pas de celle des autres rencontres, je n’ai même pas appelé mon ami Christophe Jallet pour le taquiner », lâche le kréopolitain
Jérémy Morel.
L’enfant du Péï d’ajouter dans sa lancée : "Je ne fais pas de fixation sur Zlatan ou un autre joueur, si on prend l’effectif du PSG au complet, les dangers sont multiples, de toute façon. Ils peuvent mettre des buts extraordinaires, on fera donc en sorte de minimiser leur capacité à en marquer".
Du côté des autres joueurs Marseillais : Pour André Ayew : « les Parisiens partent favoris, qu’ils soient bien ou pas, c’est leur problème. J’aime les clasicos, ces matchs sont importants pour le peuple marseillais. » Le capitaine Steve Mandanda, lui, avoue de son côté : « Généralement, dans ces matchs-là, on répond présent. » André-Pierre Gignac de bouillonner : « On n’a rien à perdre, et le match aller (défaite 2-1 le 6 octobre) nous reste un peu en travers de la gorge. On avait pris le bouillon en seconde période alors qu’ils jouaient à dix. » Quant à Rod Fanni, il réfléchit à la préparation de son « duel avec Zlatan ». « Je vais aller acheter un sac de frappe, tiens », lance-t-il non sans humour.