La FFF a fait part de la suppression des images de vidéosurveillance concernant les débordements autour du Stade de France lors de la finale de la Ligue des champions à Saint-Denis.
Pendant son audition au Sénat, Erwan Le Prévost, le directeur des affaires institutionnelles de la Fédération française de football (FFF), a révélé que les images de vidéosurveillance des violences survenues aux abords du stade de France lors de la finale de la C1 ont été supprimées.
Pour justifier cette suppression d’images, la FFF a indiqué que la justice ne les a pas réclamées et que ces images disparaissent systématiquement au bout de sept jours.
De son côté, le président de la commission des Lois, François-Noël Buffet, qui coprésidait l’audition, a réagi à cette annonce de la FFF en déclarant : "L’information que nous avons obtenue [pendant l’audition] sur les images vidéo nous interpelle". Le sénateur David Assouline, quant à lui, a commenté : "des images très violentes existaient et elles ont été effacées sept jours après les faits, pourquoi n’ont-elles pas été réquisitionnées ?".
Steve Rotheram, le maire de la ville de Liverpool, qui avait été auditionné après la délégation de la FFF, a tenu à faire remarquer qu’"[il] ne parven[ait] pas à comprendre pourquoi les vidéos [avaient] été détruites. Dans la foulée, l’élu britannique a dénoncé le manque d’organisation et la main très lourde de la police, et bien sûr la façon dont les autorités essaient de dévier la faute sur un bouc émissaire, les supporteurs de Liverpool", pour leur incompétence, rapporte Le Point.
> Notre dossier sur les faits divers.