Le match entre Metz et le PSG (2-0, victoire parisienne) a, notamment, été suspendue pendant quelques minutes, le vendredi 30 août, à cause de chants homophobes.
Au Parc des Princes et dans d’autres stades, comme le note RTL, il y eut des cris : "la Ligue, on t’en**le". Le Collectif Ultra Paris (CUP) a alors déployé plusieurs banderoles dont sur l’une était écrite : "Arrêtés, homophobie : le championnat de la démagogie a repris lui aussi". Des mots faisant référence à la décision de LFP qui a décidé d’éliminer tout comportement discriminatoire dans les stades.
A présent, l’arbitre peut arrêter un match s’il relève des propos ou des banderoles homophobes.
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En premier lieu, c’est le speaker du stade qui doit demander d’arrêter ces chants homophobes. Ensuite, si cela ne marche pas, c’est l’arbitre qui peut interrompre la rencontre. "Ce qui n’a toujours pas été fait en France, la rencontre peut être totalement arrêtée ", toujours selon RTL. Dans ce cas, le règlement de l’UEFA affirme que "si le match est suspendu par l’arbitre en raison de comportements racistes et/ou discriminatoires, une défaite par forfait peut être prononcée".
Pour le moment, aucune sanction n’a encore été prononcée au sujet de propos homophobe, mais la LFP a dit que la Commission possédait "un large éventail de sanctions possibles ".
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