Après le renversement d’Ali Bongo Ondimba par l’armée, le Gabon prend un tournant décisif en rouvrant ses frontières terrestres, maritimes et aériennes.
Au Gabon, l’armée qui a renversé Ali Bongo Ondimba a décidé de rouvrir les frontières terrestres, maritimes et aériennes du pays. Cette décision a été annoncée samedi 2 septembre par le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, porte-parole du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions. Elle témoigne de la volonté du Gabon de maintenir le respect de l’État de droit, de renforcer les liens avec ses voisins et de maintenir ses engagements internationaux.
"Soucieux de préserver le respect de l’État de droit, les bonnes relations avec nos voisins et l’ensemble des États du monde, et afin de favoriser la continuité de l’État tout en démontrant notre ferme volonté de tenir nos engagements internationaux", le CTRI "décide avec effet immédiat de la réouverture des frontières". Le couvre-feu de 18 h à 6 h sur l’ensemble du territoire reste en revanche en vigueur. Les voyageurs qui veulent sortir peuvent circuler en présentant leur document de voyage. Cette mesure vise à assurer l’ordre et la sécurité publics.
Le général Brice Oligui Nguema, qui doit prêter serment en tant que président de la transition, a promis des institutions "plus démocratiques" et respectueuses des "droits humains". Cependant, il insiste sur la nécessité d’une transition réfléchie, évitant toute précipitation après une série de consultations avec des partis politiques, le corps diplomatique, des organisations internationales et des bailleurs de fonds.
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