Des non-respects des mesures barrières ont été constatés pendant le match amical PSG - Waasland-Beveren. La ministre déléguée aux Sports, Roxana Maracineanu menace d’un retour au huis clos dans les stades.
Le match amical PSG - Waasland-Beveren (7-0) qui s’est déroulé, vendredi 17 juillet, a suscité une polémique. En effet, les mesures barrières pour lutter contre le coronavirus n’ont pas été respectées. Lundi 20 juillet, la ministre déléguée aux Sports, Roxana Maracineanu a menacé d’un retour au huis clos dans les stades.
Le ministère a signifié, dans un communiqué, que respecter les distances et les protocoles sanitaires reste une nécessité absolue pour la santé des supporters et de tous les Français. "Des décisions de huis clos pourraient être prises, conformément au droit applicable, si les mesures destinées à lutter contre la propagation du virus ne sont pas respectées lors des prochains matches", a-t-il signifié.
Selon L’Equipe, Roxana Maracineanu, Nathalie Boy, la présidente de la Ligue de football professionnel (LFP) et Florence Hardouin, directrice générale de la Fédération française de football (FFF) se sont rencontrées, avant la diffusion de ce communiqué. Elles ont évoqué le non-respect des gestes barrières par certains supporters lors de PSG - Waasland-Beveren.
Pendant ce match, l’absence de distanciation sociale dans les virages a suscité l’indignation de plusieurs acteurs du sport français. Pourtant, clubs et Ligues plaident pour le retour d’un public plus nombreux que la limite de 5 000 personnes recommandée en ce moment.
Romain Mabille, président du Collectif Ultras Paris (CUP) a fait son mea-culpa, lundi 20 juillet, au journal Le Parisien. "On a sous-estimé l’engouement qu’il allait y avoir. On s’est laissé aller par l’enthousiasme du match", a-t-il admis. Le communiqué du ministère chargé des Sports a ainsi souligné que le club parisien a informé les instances et les pouvoirs publics de mesures renforcées pour veiller au respect des protocoles lors du prochain match face au Celtic de Glasgow, ce mardi. Il a également martelé que "chacun doit être responsable : clubs, instances, supporters".