Le recours à l’arbitrage vidéo (VAR) a été annoncée pour les matchs de la Coupe du Monde 2018 en Russie.
"La VAR aide l’arbitre et nous allons avoir un football plus transparent et juste", avait indiqué le président de la FIFA, Gianni Infantino. Au cours des ces 48 premiers matches du Mondial, le recours à l’arbitrage vidéo a été effectué 17 fois.
La Fédération Internationale du Football présente un premier bilan très positif sur l’utilisation de l’arbitrage vidéo lors des matchs de la Coupe du Monde. "La mise en place de l’arbitrage vidéo s’est généralement bien passée", indique Pierluigi Collina, président du comité d’arbitrage de la FIFA.
Les arbitres ont, selon eux, pris les bonnes décisions dans 99,3% des 335 incidents analysés. "Ces chiffres reflètent notre opinion qui est pertinente puisque c’est notre métier." 17 recours officiels ont eu lieu pour changer une décision et 14 où l’arbitre est allé vérifier lui-même les image sur l’écran. Seules 3 fois l’arbitre à changé sa décision sur les conseils de la VAR.
La France a inauguré cette nouvelle technologie lors de son match face à l’Australie. Antoine Griezmann a été le premier à bénéficier de l’assistance vidéo à l’arbitrage pour obtenir un penalty.
#CDM18 #FRAAUS 68è 1-0
Du gauche, sur la gauche, Antoine Griezmann ouvre la marque sur un penalty sifflé grâce à l’aide de la VAR !! C’est une grande première dans l’histoire de la Coupe du Monde, et ça fait 1-0 pour les Bleus !!
Regardez ▼▼ https://t.co/2rFLhMSYNA— Téléfoot (@telefoot_TF1) 16 juin 2018
La fédération a constaté que depuis la mise en place de la VAR, les joueurs commettent moins de fautes, sachant que les actions peuvent être contrôlées.
Dans certains cas, si la vidéo paraît évidente sur les téléviseurs ,l’arbitre aura le dernier mot pour décider si oui ou non il fait appel à la vidéo. C’est d’ailleurs cette non-utilisation qui fait l’objet de polémiques.
Lors du match entre l’Allemagne et la Suède, à la 13e minute, le joueur Suédois Berg filait le but lorsque le défenseur Allemand Boateng est revenu à toute vitesse, déséquilibrant l’attaquant. La VAR n’est pas intervenue pour signifier qu’il y avait penalty. Un premier incident qui remet en cause l’arbitrage vidéo.
Le recours à la VAR ne s’applique que dans cas scénarios :
- la validation d’un but
- un carton rouge
- une action pouvant engendrer un penalty dans la surface de réparation
- l’identification d’un joueur en cas d’altercation
Elle permet de rendre justice aux actions et aux décisions de l’arbitre. Pour cette Coupe du Monde, 13 arbitres vidéo ont été sélectionné. 4 sont nécessaires sur un match plus un superviseur. Sur le terrain, c’est toujours l’arbitre central qui a le dernier mot.