Après les reports de salaires des footballeurs en raison de la crise liée au coronavirus, des négociations s’ouvrent ce mardi 12 janvier, cette fois pour la baisse des rémunérations dans les championnats de Ligue 1 et Ligue 2.
Loin d’être terminée, la crise du coronavirus impacte de plus en plus les clubs de football, notamment dans les championnats de Ligue 1 et Ligue 2. Ces clubs doivent faire face non seulement à la crise sanitaire, mais aussi à la faillite de Mediapro, le principal diffuseur des matches.
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Ce mardi 12 janvier, l’Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP), le syndicat des joueurs en France, et les présidents de clubs se retrouvent pour discuter de la baisse de "Ce n’est pas nous qui avons décidé tout ça… on est simplement des acteurs "
<a data-cke-saved-="" data-cke-saved-href="https://www.linfo.re/tags/salaires-2121#:~:text=Les%20Bleues%20gagnent%20entre%201700,%2C%20a%20indiqu%C3%A9%20L" href="https://www.linfo.re/tags/salaires-2121#:~:text=Les%20Bleues%20gagnent%20entre%201700,%2C%20a%20indiqu%C3%A9%20L" equipe.’="" target="_blank">Les footballeurs sont conscients du péril qui menace leur club avec la crise sanitaire et la défection de Mediapro, mais ils tiennent également à la totalité de leurs salaires. Comme le dit Clément Grenier, milieu de terrain du Stade Rennais, cité par Franceinfo, ils n’ont pas décidé de ce qui se passe. "On sait qu’il y a des difficultés liées au Covid et aux droits télé, ce n’est pas nous qui avons décidé tout ça".
Alors que l’avenir économique des clubs reste préoccupant à cause de cette crise, Pierre Rondeau, professeur d’économie à la Sport Management School de Paris, estime que la baisse des rémunérations des footballeurs est bel et bien "une solution". Il y en a en revanche d’autres, telles que " la régulation des transferts, la régulation du nombre de joueurs sous contrat", selon ses dires.
Pierre Rondeau trouve "illusoire... de vouloir imposer une baisse généralisée pour des footballeurs qui sont tous différents". Les négociations devraient se faire au cas par cas.. "C’est le droit français : les négociations se font club par club et individu par individu", a souligné le président de Reims, Jean-Pierre C. L’Union nationale des footballeurs professionnels se dit prête à discuter avec plusieurs présidents pour trouver un accord.