N’Golo Kanté est le milieu de terrain des Bleus qui joue dans l’équipe de Chelsea. Il serait l’un des rares, sinon le seul footballeur, à payer correctement ses impôts
N’Golo Kanté, le Français qui évolue à Chelsea vient de révéler qu’il veut régulièrement payer ses impôts. Selon Mediapart, il a refusé de faire un montage financier lui permettant ainsi qu’à son club d’éviter de payer des impôts.
Lors de son transfert à Chelsea, un salaire de 5 millions d’euros lui a été proposé. Aussi, les dirigeants ont expliqué qu’une partie de ce salaire soit versée sous forme de droits à l’image à une société-écran immatriculée à Jersey, une île anglo-normande où on ne paie pas d’impôts.
Tout au début, N’Golo a accepté la création de la société offshore mais il n’a pas signé le contrat. Le club s’est alors inquiété de ce retard qui leur ferait perdre une économie de près d’un million d’euro.
Presque neuf mois après son transfert, N’Golo Kanté a révélé qu’il refuse le montage financier. « N’Golo ne voulait prendre aucun risque face au montage financier qu’on lui a proposé », a écrit le joueur à son club, selon les documents de Football Leaks. « Cette préoccupation est due aux nombreux articles de presse sur les droits à l’image et les enquêtes fiscales contre certains joueurs », notent les documents.
Face à cette impasse, Chelsea a insisté mais le joueur est resté sur sa position. Il s’est fait ainsi priver de près de 2 millions d’euros liés à ses droits à l’image. Son conseiller au club a indiqué que « N’Golo veut simplement un salaire normal, il est inflexible ». Fort heureusement que les deux camps aient pu trouver une solution quelques jours plus tard, rassure Mediapart.
N’Golo a accepté de toucher 20% de son salaire en droits à l’image mais via sa société britannique NK Sports. Cette société existe toujours et elle paiera l’impôt sur les sociétés au Royaume-Uni. Quant au reste des impôts, il a signifié que la facture sera partagée entre lui et son club. N’Golo Kanté, un joueur très gentil, très réglos qui paie correctement ses impôts, conclut Mediapart.
(source : 20 Minutes)